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Just, keep silent! [Oriel]

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Orion Zephyr
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Orion Zephyr
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âge : Vingt-neuf années fraîchement atteintes, tu approches dangereusement de la trentaine.
job : Beaucoup diront "poulet", toi, tu préfères dire Policier.
heart : Célibataire, bien que ton coeur ne soit pas libre pour autant.

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( Ven 20 Jan - 23:22 )

Atanaël & Orion

Just, keep silent!


Deux heures du matin. Une simple alerte, un simple coup de fils et tu avais pris tes affaires. Ton chef t’avait dit d’appeler Atanaël, ton coéquipier, lui, t’avais demander d’attendre. « On se retrouve au parc. » Dans ton langage, ça signifiait simplement que tu n’attendras pas. Accro à l’adrénaline, tu as besoin de bouger, tu as besoin d’action. Néanmoins, tu doutes qu’une fois arriver sur place tu ne trouves quoi que ce soit. Dealer bien trop intelligent pour rester trop longtemps sur place, tu n’en fais qu’à ta tête, montant dans un véhicule. Un mois. Un mois que tu fermes les yeux, que tu t’enfonces dans l’ignorance la plus total. Un mois que ton corps avait rencontré le sien. Douce caresse, douce sensation qui éveille les flammes dévorantes du désir lorsque tu replonges dans tes souvenirs. Non, non tu ne dois pas y penser, c’est hors de question. Pied sur l’accélérateur, tu passes les vitesses. Sirène qui hurle, tu l’éteins non loin de ton point d’arrêt. Téléphone qui sonne, qui vibre, tu n’as pas besoin de lire le prénom qui s’affiche sur ton écran, comme un signal d’alerte. Il tente de te contacter, sûrement pour te dire de rester ton cul dans la voiture…Encore une fois, tu n’en fais qu’à ta tête. Préparant ton arme, ta lampe torche, tu ouvres ta portière. Regard assombri par l’ignorance des appels de ton coéquipier, amant d’un soir, ton enfer, tu fuis. Oui, tu fuis, laissant ton téléphone sur la banquette avant, refusant d’être distrait par ses incessants vibrement. Et tu marches, t’enfonçant dans l’obscurité, laissant le vaisseau lumineux éclairer les alentours. Tu tends l’oreille pour mieux entendre les bruits environnant. Le parc est grand, néanmoins, tu connais les endroits privilégiés par les trafiquants de drogues. De petites raclures, rien de bien grave, mais tu te contenteras de ça pour ce soir.

Deux ans. Deux ans qu’elle était morte, qu’il était mort. Tu te souviens encore de ce corps frêle que tu tenais dans tes bras, de cet enfant, de ton fils mourant dans tes bras après six heures de bataille acharnée pour exister. Il avait perdu, tu avais perdu également. Depuis, tu n’avais plus jamais été le même. Si tu ne l’avais jamais aimé elle, tu l’avais pourtant porté dans ton cœur comme on porte une confidente, une meilleure amie dans ses entrailles. Une liaison brève avait donné naissance à votre enfant, avait donné la mort également, bien trop vite. Alors ouai…ouai ça fait mal, ouai tu en crèves encore aujourd’hui. Ouai, tu te renfermes sur toi-même depuis deux ans, ignorant le mal que ça te fait, que ça lui fait face à ton refus d’ouvrir les yeux. Oui, tu ne veux pas mélanger plaisir et travail, tu as peur de le voir succomber lui aussi. Ils meurent tous un jour…tous ceux qui t’entourent, tous ceux que tu aimes. Tu refuses qu’Atanaël soit une proie de cette cruelle malédiction. Bruissements sur ta gauche, tu te figes, laissant la lumière éclairée les buissons. « Qui est là ! » Ta voix gronde, ta voix glisse dans le néant le plus total. Sauf que ça recommence et ton arme rejoint rapidement ta main. Tu avances lentement, sûr de toi, le regard froid et sans vie. C’est alors qu’une ombre apparait, qu’une lumière t’aveugle presque mais pas assez pour que tu ne le reconnaisses pas. « Bordel de merde ! Atanaël, baisse cette putain de lampe torche ! » Tu grognes furieusement alors que tu peux enfin croiser son regard, rangeant directement ton arme. Il n’a pas l’air content…pas étonnant, tu avais été sur le terrain sans lui, sans ton portable. Une fois de plus, tu avais juste foncé dans le tas.

« Quoi ? » Tu prends un air détaché, un air calme. Tu as appris à feinte l’indifférence, à ignorer cette nuit passer ensemble. Oui, tu as appris à ne plus le fixer comme avant, à garder une distance entre vous. Chose que tu fais une fois de plus, lui tournant simplement le dos pour faire croire que tu regardes autour de toi. Oui, le regarder devient de plus en plus dur, surtout face à son regard souvent bien trop expressif à ton gout.

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Anataël Blackhell
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âge : 29 bougies, ha la trentaine c'est pour cette année
job : Policier et en binôme avec un chieur (Faut dire que je ne suis pas mal non plus à ce sujet)
heart : Célibataire mais mon petit coeur est occupé pas de beaux yeux dorés

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( Sam 21 Jan - 13:45 )

Atanaël & Orion

Just, keep silent!


Deux heures du matin. Tu étais éveillé. Pas logique, les gens sont supposés dormir à une pareille heure. Ho tu as bien tenté, mais il a envahi ton esprit et c'est à te rendre dingue que tu t'es tourné et retourné au sein de ce lit qui autrefois était allié pour finalement devenir un bien bel ennemi. Alors toi le profileur, tu t'étais décidé à juste te lever et rédiger les comptes rendus nécessaires pour clôturer vos derniers dossiers. Il n'y avait plus que ceci que vous partagiez à dire vrai. Envolées les blagues, les sorties en dehors des heures de travail, un simple verre. Non, chaque jour représentait un nouveau défi. Toi qui tentait de le persuader et lui qui se complaisait à tout ignorer. Pourtant Orion ne t'avais pas semblé réticent, lorsque l'alcool coulant de vos veines, vos corps s'étaient unis. Il t'avais même semblé qu'il l'avait réclamé. Et te voici encore perdu dans ces souvenirs, si semblables à des mirages, sur lesquels vous vous acharniez depuis déjà trente jours. Ainsi tu sursautais lorsque ton téléphone se mettais à vibrer. Tu étais bien loin de te douter qu'une simple intervention allait te mener à un tel état. Se fut donc sans rechigner que tu décrochais, répondant à ton chef par des onomatopées. Le haut parleur enclenché demandant à son cellulaire d’appeler ton coéquipier, tu profitais pour en même temps d'habiller. Ton instinct te dictais que tu aurais intérêt à faire très vite. Souvent, ces derniers temps, Orion semblait perdre la définition du mot : coéquipiers. Et plus encore, Zeph se faisait un malin plaisir à flirter avec la mort.

C'est donc toi même sirènes hurlantes, et pied au plancher que tu roules vers le point de rendez-vous. Tu te fais la réflexion que tu parleras avec son supérieur pour être le premier informé la prochaine fois. Tu n'es pas plus con que la moyenne et lorsque tu t'acharnes à entendre encore et encore ce répondeur, tu te dis que tu lui fera bouffer son mobile, alors que des mains se crispent dangereusement sur ton volant. Autrefois il t'aurait fallu beaucoup plus pour t'énerver, mais la réalité depuis un mois, te pousse à des extrêmes. Après tout tu es humain. Tu cumules les mauvais nuits, les tracas du quotidiens, ton partenaire qui t'ignores et qui à présent se met en danger. C'est donc dans un mauvais état d'esprit que tu sors de l'habitacle de ton véhicule. Arme en main, lampe dans l'autre, avançant sans ciller vers l'endroit où il fut localisé grâce au GPS de son téléphone. Ho tu n'es pas stupide et sait que ce petit con ne sera pas au point de ralliement. Preuve que tu es a bout pour en venir à l'insulter au sein de ton esprit. Indéniablement c'est le petit diable sur ton épaule qui aujourd'hui l'emporte sur le petit ange sur l'autre. Sa voix achève de te donner la bonne direction et c'est sans scrupules que tu braques la lumière en plein dans sa poire. Tu ne présentes guère tes excuses et son comportement ne fait que confirmer que tu vas avoir raison de faire ce que tu t'apprêtes à faire.

Le dealer a de toute manière déjà disparu. Ils sont trop malins. Bien souvent vous pouvez les débusquer grâce à des planques ou des infiltrations. Mais les planques, ça non plus vous ne pouvez plus les faire. Trop intime après tout. Tes poings se crispent et tu éteins cette maudite lumière et détache un truc de ta ceinture. Ton badge ? Non. Un petit insigne. Un truc que tu avais fabriqué pour délirer. Votre blason, représentatif de votre duo. Et c'est rageur que tu lui colles dans la main après l'avoir retourné brusquement. "D'emmerdes toi tout seul, tu as gagné, je baisse les bras." Pour que tu jures à demi c'est que les limites furent franchies. Tu as été blessé. Qui ne le serait pas ? Tu as l'impression, et pardon de l'expression, d'avoir été vulgairement baisé et ce dans tous les sens du terme. Tu sais très bien que Orion dans le fond n'est pas ainsi, enfin l'ancien Orion. Celui qui te fait face n'est qu'un vulgaire inconnu à tes yeux et ton coeur. "Trouve toi quelqu'un qui pourra accepter de n'être que le coup d'un soir pour au final finir par être un parfait étranger vu que manifestement je ne suis plus ton coéquipier depuis cette fameuse nuit !" Les mots étaient vociférés. "Merde tu as cette faculté à te fourrer ta tête dans ton putain de cul, parce que tu te dis que TU agis au mieux. Mais c'est mieux pour TOI seulement, je suis pas un putain de robot sans sentiments. UN putain de long mois que je rattrapes tes merdes auprès du chef, parce que tu joues les têtes brûlées comme ce soir." Oui oui ça faisait beaucoup de putain hein ? "Alors tu sais quoi, je ne vais pas attendre de te retrouver toi aussi étendu dans une marre de sang car je serais encore arrivé trop tard." Le gout dans ta bouche est amer, mais plus encore tes yeux oscillent entre colère et tristesse. Ta voix s'est d'ailleurs fiat moins forte sur cette phrase. "Je te laisse une semaine, une semaine pour réfléchir seul. Et si tu ne reviens pas je saurais que je n'ai été que le coup d'un soir et je débarrasserais le plancher et ma partie du bureau." Tu te retrouves presque haletant et ta poigne se desserre de son poignet, certainement votre dernier contact.

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Orion Zephyr
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( Sam 21 Jan - 14:46 )

Atanaël & Orion

Just, keep silent!


Tu la sens cette tension, oui elle est là, parcourant ton corps comme un mauvais frisson. Tu ne peux pas t’en empêcher, c’est plus fort que toi. Depuis un mois tu n’étais plus le même, glissant dans l’ombre du déni le plus total. Comment en étiez-vous arriver à ce point ? Quelques verres, quelques sourires, tu t’étais laissé aller à un jeu de séduction qui ne te ressemblait pas. Non, qui ne te ressemblais plus depuis la perte de ton fils. Proposition simple lorsqu’il t’avait demandé si un verre chez lui te dirait. Tu avais accepté sans une once d’hésitation. Le verre, à vraie dire, tu ne l’as jamais bu…La chaleur de son corps avait vite fait de remplacer l’alcool, t’enivrant d’une autre sensation bien plus exaltante. Tu te souviens de son regard plongé dans le tiens, de ses baisers que tu réclamais encore et encore. Non, tu n’avais pas été farouche cette nuit-là…le réveil par contre fut bien plus compliqué. Tu avais filé. Pas un mot, pas une note. Rien. Tu avais juste pris tes affaires pour fuir ce lieu de débauche. Et maintenant, vous en étiez là. Il tentait sans cesse de remettre cette foutue soirée sur le tapis, alors que toi, tu ignorais ses mots, déviant la conversation. Tu t’éloignais, tu cherchais à te protéger, à vous protéger. Ton cœur battait à moitié, comme si à présent, tu refusais de te laisser aller pour quiconque. Vaisseau lumineux dans la figure, tu lui demande de le baisser, clignant plusieurs fois des yeux. Ignorance la plus total, tu lui tournes le dos, cherchant du regard un objet à qui prêter ton attention. Arme rangée, lampe torche qui glisse sur l’horizon, tu l’entends néanmoins bouger dans ton dos. Tu te crispes davantage alors qu’il se met en mouvement, tu sens le mauvais coup arriver.

Tu te sens retourner brusquement, beaucoup trop brusquement. Cette fois-ci, tu as dépassé les bornes… "D'emmerdes toi tout seul, tu as gagné, je baisse les bras." Objet placé dans le creux de ta main, tu baisse le regard vers ce badge fait lors d’un délire étrange. Beaucoup de vos collègues se sont foutus de votre gueule à cause de ça, mais vous, vous aviez simplement dit qu’ils étaient jaloux de cette complicité partager. Tu te souviens des éclats de rires lorsqu’il c’était ramené avec ce petit insigne, blason de votre complicité. Ta gorge se serre face à cette vision, ton nez se fronce doucement. « Trouve toi quelqu'un qui pourra accepter de n'être que le coup d'un soir pour au final finir par être un parfait étranger vu que manifestement je ne suis plus ton coéquipier depuis cette fameuse nuit !" Pardon ? Ton regard se lève brusquement pour croiser le sien. Il est en colère, mais ses paroles font mouches comme un coup de poing dans la gueule. Pense-t-il vraiment qu’il n’a été qu’un coup d’un soir ? Te connait-il si mal que ça ? Il sait pourtant. Oui, il sait que tu n’es pas du genre à baiser le premier venu, que depuis elle, il n’y avait eu que lui. Qu’avant lui, il n’y avait eu qu’elle. Et encore, elle, ça n’avait été qu’un dérapage qui avait donné naissance à une grossesse inattendue, une grossesse qui encore aujourd’hui te hante, te tue, te brûle de l’intérieur. Tu ne sais pas quoi dire, les mots ne veulent pas venir, comme coincés dans ta gorge, mourant contre ta langue. "Merde tu as cette faculté à te fourrer ta tête dans ton putain de cul, parce que tu te dis que TU agis au mieux. Mais c'est mieux pour TOI seulement, je suis pas un putain de robot sans sentiments. UN putain de long mois que je rattrapes tes merdes auprès du chef, parce que tu joues les têtes brûlées comme ce soir."

Ton regard se détourne, tu tentes de détacher ton poignet de sa poigne sans succès. Tes dents se serres, tu fuis le contact visuel, tu fuis les remords qui ne cesses de monter. Oui, tu t’en veux. Tu t’en veux parce qu’il a raison. Il dit la vérité. Tu n’en fais qu’à ta tête depuis cette nuit-là. "Je te laisse une semaine, une semaine pour réfléchir seul. Et si tu ne reviens pas je saurais que je n'ai été que le coup d'un soir et je débarrasserais le plancher et ma partie du bureau." Haletant, sa poigne se desserre et tu enlèves ton poignet, te libérant au passage. Brûlure étonnante, tu as froids. Oui, tu as froid. Ses doigts t’avaient procuré une certaine chaleur inavouable. Tu gardes le silence, serrant dans ta main cet insigne confectionné pour vous. Ton regard se perd dans les buissons alors qu’un silence imposant, oppressant s’impose entre vous. Que dire ? Que répondre ? « Réfléchir à quoi Atanaël ? A mon comportement ? A cette nuit ? A nous ? » Voix froide et cinglante, tu détestes qu’on te force la main. Enfin, ton regard se plonge de nouveau dans le sien. Entre peine et colère, vous sembliez en parfaite harmonie à ce moment précis. « Tu attends quoi de moi ? Va y, craches le morceau ? Tu veux quoi ? Une belle histoire d’amour ? Je suis désolé de te l’annoncer, mais les contes de fées ça n’existe pas ! » Non ça n’existe pas, sinon, Matt serait toujours en vie et aurait à présent deux belles années… Ta voix trembles, tu as du mal à respirer. « Je peux pas…Atanaël…je peux pas. Je suis incapable de te donner quoi que ce soit de positif, la dernière fois que j’ai essayé il…il… » Il est mort. La seule chose de positive était morte dans tes bras et malgré les deux années passées tu ne semblais pas t’en remettre. « On bosse ensemble, si quelque chose arrive, on ne sera pas objectifs ! Si ça s’apprend, on nous fera changer de coéquipier. Ça va tout compliquer putain ! Tu…regardes, rien que ce soir ! » Tu t’éloignes furieusement, rageur, rangeant. Finalement après trois pas, tu fais demi-tour, hurlant, beuglant.

« Et ne t’avises plus jamais d’ouvrir ta grande gueule pour dire que tu n’as été qu’un coup d’un soir ! Si il y a bien une chose que tu n’as pas été, c’est qu’un mec que j’aurais baisé pour m’amuser espèce de pauvre con. Je suis pas comme ça et tu le sais, depuis leurs morts j’avais plus touché personne. Alors tu sais quoi, fais ce que tu veux. Tu veux te barrer ? Tu veux changer de coéquipier ? Alors fait-le ! » Et là, tu lui balancer l’insigne à la gueule, t’éloignant de nouveau. Poings serrés, cœur fermé, tu sois cette douleur évidente te transpercer à l’idée qu’il exécute ses menaces.


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Anataël Blackhell
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( Sam 21 Jan - 19:20 )

Atanaël & Orion

Just, keep silent!


Tu rattrapes par instinct votre insigne, c'est con, ça n'est supposé n'être qu'un objet après tout. Mais tous les deux vous savez que c'est bien plus que cela en vrai. C'est symbolique et comme un con tu le serres contre ton poitrail. Les mots de Orion se font piquants. Oui vous vous êtes déjà engueulés, mais rien qui n'eu jamais mené à de tels extrêmes. Et diantre vous aviez flirté. Merde, fallait être con pour ne pas voir ceci. Mais tu semblais voir d'un coup au delà que le bout de ton nez. Ho tu es bien plus qu'en colère, tu es blessé et profondément. Ce qui en soit est pire car tu t’étais promis de ne plus être blessé de cette nature et pourtant te revoilà retombant dans tes travers. La grosse différence ? Tu n'as plus de famille, donc ça au moins cette fois-ci s'est résolu hein. Oui humour noire ma chère, mais la Mort il la connaissait de manière très intime. Une chose que Orion semblait foutrement oublier au travers cet échange se figurant être le seul dans ce cas. Un rire incrédule sort alors de tes lèvres. Tu pètes littéralement un câble. Tes nerfs lâchent, preuve que tu as besoin d'un break, d'une pause, de vacances, bref de te ressourcer quoi car tu es au bord du gouffre.

Ton regard se relève et même si il rencontre le dos de ton (futur ex) partenaire tu te permet d'ajouter : "Oui parce que tu parles à peine au gars qui va toujours voir un thérapeute car il a tué sa famille en étant dirigé que par sa queue peut-être ?!" C'est cinglant et ça résume bien son état d'esprit. Cela prouve surtout que Anataël n'a que très peu d'estime de soit. Ce travail dans le fond est une punition. Avec leurs horaires avoir une relation amoureuse ? Presque impossible. Il faisait amende honorable auprès du destin. "Tu sais quoi ? Je pensais que j'étais le mieux placé pour te comprendre, ho ça oui. Mais un truc s'impose à moi de suite. Mec, je suis fort pour me dire responsable de ce qui s'est passé. Mais à la différence de nouveau j'effectue un travail sur moi même pour tourner la page. Toi tu te punis. Sauf que tu sais quoi ? Mes félicitations, tu m'en as aussi foutu plein la gueule en passant Orion !" Il grondait presque comme un animal l'esprit aiguisé et sauvage. "J'ai JAMAIS demandé à avoir un conte de fée. Tu répondais à mes appels, tu en émettais même et tu as accepté un dernier verre. Mais si je me souviens bien tu as toujours été consentant, à moins que je dois poser le mot viol sur cette nuit hein ?! Mille excuses me semblait bien que tes gémissements manifestaient du plaisir pour toi aussi." Tu t'en foutais que quelqu'un et puisse vous entendre. C'était ici et certainement pas au bureau que vous alliez mettre les choses à plat. Tu étais pareil à l'Etna. "C'est toi qui rend les choses négatives et compliquées. Mes félicitations, tu vas avoir ce que tu souhaitais. Et tu sais quoi je ne cherchais qu'une explication. Qu'on PARLE. Qu'on pose un mot et des règles si il fallait, j'étais prêt à faire tous les efforts du monde. Mais tu as raison. La vie n'est pas un conte de fée. Bonne continuation. Amuses-toi bien dans le service pour la drogue."

Douloureux. Une grosse claque, voir pire que cela. Orion lui avait allégé le cœur. Rendant ce travail plus facile à gérer de manière émotionnelle. Le thérapeute y avait vu quelque chose de bénéfique. Cruelle erreur. Tu te retournais, le corps tendu. Ton poing se fracassait contre un arbre en passant. Main ou arbre, devinez qui fut le vainqueur.  Tu ignorais ce fameux soir comment tu avais pu rentrer. Whisky. Tu avais ris jaune car la boisson était de la même couleur que ses yeux. Au moins l'alcool avait fait office d'anesthésie jusqu'au lendemain ou on t'avais posé une atèle. Tu refusais d'avoir un plâtre à la con, d'humeur noire. Néanmoins cela te donnait une excuse plausible pour des vacances forcées et ordonnées par ton chef alors que tu demandais à changer de service. Il promettait d'y réfléchir. Ouais certainement que votre supérieur allait en toucher un mot à Orion, ça serait bien son genre de vouloir résoudre le problème. Tu étais partis quelques jours, de retour au "pays", dans cette ville qui avait connu tes premiers cris, premières blessures et premiers émois. Aujourd'hui tu étais de retour chez toi. Ta barbe était plus fournie, tes cernes plus marquées, pourtant tu t'astreignais à ces exercices pour ta main et à autant de sport que possible. Tes séances thérapeutiques furent un désastre complet et l'insigne ne quittait pas ta poche. Tu filtrais les appels. Tu redevenais l'homme qui était arrivé en ces lieux. Tu avais reculé pour mieux sauté au final. Puis un déclic. Ton mentor, Stilinski, vous aviez parlé à cœur ouvert. Veuf il avait su un peu t'apaiser et te forcer à retourner travailler. Secteur "serial killer" tu en revenais à tes débuts mais au moins tu travaillais presque seul, aidant les équipes en tant que presque consultant extérieur.

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Orion Zephyr
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( Sam 21 Jan - 20:38 )

Atanaël & Orion

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"Oui parce que tu parles à peine au gars qui va toujours voir un thérapeute car il a tué sa famille en étant dirigé que par sa queue peut-être ?!" Et tu réalises. Oui, tu réalises que là tu as fait le con, vraiment. Tu connais son histoire, il a assisté à la tienne. Tu te souviens encore de sa présence à tes côtés lorsque ton fils était mort, de ses nuits passées dans ton salon à écouter tes sanglots étouffés alors que tu te cachais dans ta chambre. Oui, il avait été présent, il t’avait vu sombrer. Tu ne te retournes pas, non, mais tu cesses de bouger. Le cœur serré, le regard baissé vers ce sol terreux et sombre. Ta main tremble, ta gorge est tellement serrée que tu ne saurais rien dire. Putain, tu avais vraiment été loin. Cette dispute était des plus violente, des plus massacrante. "Tu sais quoi ? Je pensais que j'étais le mieux placé pour te comprendre, ho ça oui. Mais un truc s'impose à moi de suite. Mec, je suis fort pour me dire responsable de ce qui s'est passé. Mais à la différence de nouveau j'effectue un travail sur moi même pour tourner la page. Toi tu te punis. Sauf que tu sais quoi ? Mes félicitations, tu m'en as aussi foutu plein la gueule en passant Orion !" « Arrête… » Murmure lointain, murmure étouffé par tes lèvres. Oui, arrêtes, ça va finir par me tuer. Tu respires fort, tu as l’impression que ton monde s’écroule. Tu es égoïste, mais au final, n’aimes-tu pas l’être ? Tu es incapable de porter tous les maux du monde, tu as assez avec les tiens. Tu aimerais tant te retourner et lui dire que tu es désolé, qu’il doit te pardonner. Oui, tu aimerais tant, pourtant, tu continues à lui tourner le dos, tel un enfant.

"J'ai JAMAIS demandé à avoir un conte de fée. Tu répondais à mes appels, tu en émettais même et tu as accepté un dernier verre. Mais si je me souviens bien tu as toujours été consentant, à moins que je dois poser le mot viol sur cette nuit hein ?! Mille excuses me semblait bien que tes gémissements manifestaient du plaisir pour toi aussi." Cette fois-ci tu te tournes vers lui. Froid, impassible. Bien sûr que tu as éprouvé du plaisir. « J’ai jamais dit que tu m’avais violé espèce de crevard ! Tu ne comprends pas, t’es buté comme un le con que tu es ! » Non, à vraie dire c’est toi qui est clairement buté là…Tu lui rejette la faute dessus, tu t’enfonces, tu t’embourbe dans ton propre aveuglement.  "C'est toi qui rend les choses négatives et compliquées. Mes félicitations, tu vas avoir ce que tu souhaitais. Et tu sais quoi je ne cherchais qu'une explication. Qu'on PARLE. Qu'on pose un mot et des règles si il fallait, j'étais prêt à faire tous les efforts du monde. Mais tu as raison. La vie n'est pas un conte de fée. Bonne continuation. Amuses-toi bien dans le service pour la drogue." Et là, tu comprends que tu as perdu la partie. Il s’éloigne, il frappe dans un arbre. Tu sursautes, tu ne cherches pas à le rattraper. Tu manques d’air…Tu t’agenouilles sur le sol, tu étouffes un cri, tu te recroqueville sur toi-même. La douleur en sidérante, est brutale, est bien pire que tout au monde. Tu as l’impression de retourner deux ans en arrière, lorsque tu tenais ton fils dans tes bras. Tu aimerais gueuler après lui, lui dire de revenir ici, que tout allait s’arranger…Mais, au moment où tu te décides de bouger, une bonne heure et demi s’est écoulé. Game over.

Il a demandé son changement de secteur, il a fini par obtenir ce qu’il désirait. Le temps c’est écoulé, la douleur est restée, le manque s’impose à toi. Un bleu t’a été imposé, une sorte de punition offerte gracieusement par ton supérieur. Tu as continué à travailler, tu t’es enfoncé dans un mutisme étonnant, ne parlant qu’au jeune flic que si nécessaire. Planques, infiltrations, arrestations. Plus rien ne semble te faire vibrer. Tu es devenu colérique, tu exploses pour un rien. Main sur la nuque d’un dealer de seconde main, menottes à son poignet, tu le pousses dans le commissariat. « Avances. » Grognement froid et cinglant, le bleu semble tout exciter et ne cesse de jacasser sans obtenir de réponses. Putain, qu’il la ferme…Tu pousses le Dealer dans une cellule alors qu’un collègue approche, un sourire aux lèvres. « Zephyr, devine qui est de retour ? Ton ancien coéquipier qui en a tellement eu marre de ta sale gueule qu’il a demandé son transfert. » Il le dit assez fort pour que tous le bureau l’entende. Le bleu t’observe, tendu comme un arc. Il sait que tu n’es pas patient… « La ferme. » Pourtant, ton regard cherche déjà Anataël. Tu le vois, il est là, assit à un bureau. « Ouuuuuh, monsieur est grognon. Pas étonnant qu’Anataël se soit barrer tu sais, t’es pas un cadeau, puis, sérieux, il bosse mieux comme ça. » Et là, tu explose. Brusquement, tu te jettes sur lui. Ton poing atterri dans sa gueule et vous vous écroulez sur le bureau juste à côté de celui d’Anataël. Tu frappes, encore et encore et encore. « JE…T AI…DIT…DE…LA…FERMER !!! » Tes collègues s’activent, tu sens deux bras te tirer vers l’arrière. Tu vois rouge. Pas parce qu’il t’a insulté, non, parce qu’il a parlé de ce sujet si sensible. « Je t’interdit d’ouvrir ta gueule quand tu sais kedalle ! » Tu te débats de plus belle, sauf qu’on te retiens une fois de plus alors que l’autre connard est relevé par des collègues.



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Finalement dans le fond vous n'étiez que deux mecs blessés par la vie, non par l'Amour à dire vrai. Tu te souviens avoir été là lorsque lui avait chuté. De doucement être parvenu à le faire sortir de chez lui, étape par étape. Avant de parvenir à faire en sorte qu'une esquisse de sourire se dessine, avant qu'ils ne deviennent plus fréquents pour se transformer régulièrement en rire. Se fut vos débuts, se fut la raison de votre complicité si profonde, les autres ne pouvaient pas comprendre forcement. Tes intentions du début furent tout à fait noble, réellement se fut au prémices de votre relation qu'une "simple" amitié. Puis ça avait changé, quand ? Tu l'ignorais. Juste un jour il était la raison de ton sourire au travail. D’enchaîner les heures et les planques à deux sans t'en soucier. Vous protégiez votre cul mutuellement comblant les faiblesses de l'autre. Là où parfois tu ne faisais pas assez "rude" lui pouvait grâce à sa "grande gueule" récupérer des informations, à l'inverse tu savais de montrer plus pondéré envers les victimes. Pourquoi lui avoir proposé un dernier verre ce soir là ? L'envie, tu n'allais pas t'en cacher. L'alcool ne changeait pas les gens, ça t'avais juste poussé à oser un peu plus. Oser dépasser la ligne. Tu le regrettais aujourd'hui. Tu ne regrettais absolument pas cette nuit, vos deux corps de liants. Putain tu te damnerais si il fallait pour retrouver ces sensations. Tu regrettais les tenants et aboutissants. Cette rupture, parce que ouais ça faisait un mal de chien et ça sonnait ainsi, elle n'aurait jamais du avoir lieu. Néanmoins tu n'avais été que humain.

Les mecs du travail t'entrainaient parfois manger un bout ou boire un verre, presque de force. Tu aimais bien Vernon, grand, noir, taillé comme une armoire à glace. Il ne jugeait pas. Il avait juste posé un regard compatissant comme si il savait et quelque chose te disait que se fut le cas. Il y avait les autres aussi, une belle bande mais ils ne le remplaçait pas. Ainsi ce jour là tu étais à te prendre la tête sur un cas, rude, foutrement rude. Que des gosses retrouvés dans de sales états. Ainsi tu ne relevais pas la tête, néanmoins tes sens se mettaient en alerte pour le suivre au possible et écouter. Secrètement tu avais offert des conseils au bleu qui l'accompagnait. Même si techniquement ça n'était plus supposé être tes histoires de manière détournée tu continuais à prendre soin de lui. La rage était retombée, laissant que la douleur qui avait empiré. Le soir dernier fut comme du sel sur les plaies, les ravivant. Et tu te fustigeais de certains mots, te traitant de connard d’égoïste. Pathétique hein. Les éclats de voix te faisais relever le visage, fronçant des sourcils, avant que toi même tu ne bondisses hors de ta chaise attrapant par réflexe Orion. Ho tu n'en avais rien a taper de l'autre. Ce n'était qu'un trou du cul. Tu luttais pour le tenir. Comprenant rapidement le sujet de la discorde : Toi. Tu indiquais alors à son oreille : "Arrête. S'il te plait." Un grognement s'échappais de ton poitrail maintenant au possible ton ex binôme contre ton thorax et tu devais être sadique car diantre ça faisait du bien. Ton regard énervé se relevait contre l'autre connard.  "Ecoute moi bien connard je serais toi je fermerais ma gueule. Tu n'es de un pas mon pote et celui de personne en ces lieux. Tu ne sais que foutre la merde peut-être un besoin de compenser qui sait ? En tout cas tente d'ouvrir ta tronche face au chef et je n'aurais qu'un mot à prononcer : Phoenix et tu sais que cette bagarre sera bien dérisoire à comparer. Tu penses intégrer ceci ou je dois te traduire ça dans une autre langue ?" Habituellement tu n'aimais pas utiliser ce que tu savais des autres, mais lui ? Ho lui l'avait bien mérité. De plus tu ne pouvais pas laisser ce collègue s'en prendre à ton ex partenaire, tu ne souhaitais pas non plus qu'il perde son travail.

Tu observais Vernon pour lui faire signe de l'éloigner. Toi tu attrapais Orion pour presque le traîner de force autre part. Salle de réunion, insonorisée alors que tu teintais les vitres à l'aide du variateur avant de le lâcher. Pour une fois toi aussi tu avais été impulsif et tranquillement tu massais ta main encore un peu douloureuse et sensible de sa rencontre avec ton ami l'arbre, restant silencieux avant de soupirer tes épaules se relâchant. Il s'agissait du premier contact depuis des jours et des jours. Bien que ton regard souvent se fut égaré vers votre ancien bureau et que l’émeraude de tes yeux avait rencontré l'or des siens. "Il ne dira rien, ça ne sera pas consigné." Le ton se faisait neutre mais ta voix était basse. Tu te redressais. Tu te demandais comment ton interlocuteur allait le prendre. Avec Zephyr s'était toujours quitte ou double. Soit il allait être calme et soit il allait te péter à la gueule parce que tu avais osé intervenir, et que blabla il avait pas besoin qu'on défende son honneur. "Je dirais à ton bleu de se calmer aussi." Tu n'étais pas dupe, le cadet tapais sur le système de ton amant d'une nuit. Après tout observer est ton travail. "Et je remettrais les pendules à l'heure des autres, nos histoires, pas les leurs. Il y a pas un choix à faire." Vrai. Il attendait que personne ne prenne parti pour lui ou Orion, non. Tu avais l'impression que vous étiez divorcés, tu en aurais presque ris jaune. Tu n'attendais pas de remerciement, tout n'attendait rien, ton regard se faisait résigné et ne croisait pas le sien.

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Orion Zephyr
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( Dim 22 Jan - 12:32 )

Atanaël & Orion

Just, keep silent!


Ton cœur tambourine furieusement dans ta poitrine. Danse endiablée, douloureuse. Deux bras te retiennent alors que tu as l’impression d’avoir le diable dans le corps. Pour la première fois, tu pouvais clairement te défouler. Oui, tu pouvais laisser aller ta rage, ta rancœur, ton amertume. Pas de chance pour l’imbécile heureux, tu déversais tout ça sur lui. Non, à vraie dire, il l’avait bien cherché. Ce n’est un secret pour personne. Tu es de mauvaise humeur, tu as un sale caractère. "Arrête. S'il te plait." Souffle chaud contre ton oreille, voix que tu reconnaîtrais parmi bien d’autres. Tu serres les dents en comprenant que Anataël te retient comme il peut. Tu fixes votre collègue et pourtant, déjà, ton corps semble opposer moins de résistance. Tu n’es pas calmé pour autant, non, loin de là…Néanmoins, le fait savoir qu’il te retient, qu’il est là t’impose une certaine « retenue ». Tu l’écoutes parler, tu écoutes sa voix, tu te fixes dessus pour reprendre le dessus. Mâchoires crispées, il t’entraîne et tu ne peux t’empêcher de gueuler. « J’en ai pas fini avec toi ! » Grognement sourd, regard sombre, voix claquante. Il te pousse dans la salle de réunion et tu te défais de son emprise. Tu t’éloignes, ton pied valse dans une chaise qui traverse la pièce pour s’écraser plus loin. Tes mains se plaquent sur la table. Respiration sifflante, regard rivé vers le bas, tu tentes de contrôler tes tremblements. Il fallait que ça arrive. Oui, il fallait qu’à un moment où un autre, tu finisses par exploser. "Il ne dira rien, ça ne sera pas consigné." Tes paupières se fermes. Sa voix…Il ne t’avait plus parlé depuis quand ? Depuis quand n’aviez-vous pas été aussi proche ? La douleur revient au galop, tes muscles se crispes de nouveau.

« Rien à foutre que ce soit consigné ou pas. Ce mec a une trop grande gueule, il était temps que quelqu’un de charge de la lui faire fermer. » Sauf que ce n’est pas ton job de le faire. Non, toi, ton job c’est d’arrêter les trafiquants, d’aller sur le terrain, de jouer avec ta vie quand c’est nécessaire. Tu restes courbé, les mains sur cette table qui te soutient. Tu avais remarqué le frottement sur sa main…Tu savais que votre dernière rencontre avait laissé des traces. "Je dirais à ton bleu de se calmer aussi." Tu lèves enfin ton regard vers lui. Il ne te regarde pas et, étrangement ça te fait vraiment chier. « Laisses tomber, il est jeune, il a le feu au cul et s’excite dès qu’il y a un peu d’action. On a tous été pareil. » Tu soupires, détournant les yeux l’espace de quelques secondes. Le fait d’être enfermé avec lui, ça te donnait la possibilité de mettre les choses à plats. Il était temps. Tu ne pouvais décemment pas continuer comme ça… Non, tu étais en train de te bousiller, tu mettais ta carrière en péril. Tes dents glissent sur ta lèvre inférieure, ton regard se détourne de nouveau et ta main passe dans tes cheveux. Signe de nervosité chez toi. "Et je remettrais les pendules à l'heure des autres, nos histoires, pas les leurs. Il y a pas un choix à faire." « Mais il est pourtant temps d’en faire un… » Tu avais parlé dans un soupire bruyant. Oui, il y avait une chose de véridicite dans les paroles de l’imbécile. Sans Anataël, tu bosses comme un pied. Tu es trop impulsif, tu es trop fonceur. Il était celui qui parvenait à te canaliser, il était celui qui, dans un sens, arrivait à te faire tenir.

Doucement, ton regard se lève vers le sien. Tu gardes le silence, tu cherches tes mots. Tes pupilles caressent son visage, tu imprimes chacun de ses traits. Il est beau, réellement. Il a ce charme sombre, il a ce regard bien trop profond. « Tu… » Ta voix se brise légèrement, ta gorge se serre. Tu n’avais jamais eu à faire de grands discours sur ce que tu pouvais bien ressentir. « Anataël, il faut que tu reviennes… » Il faut que tu reviennes parce que tu me manques. Oui, tu aurais dû lui dire ça, mais le reste était resté coincer. Tu approches, ta main glisse vers la sienne, blessée, ton regard se pose sur la blessure. « ça a assez durer…tu sais bien qu’on est fait pour travailler ensemble… » Tes doigts, calmement, se resserrent autour de sa main meurtrie alors que tu ne le regardes pas droit dans les yeux. Tu tentes de lui fournir une explication outre tes sentiments, tu tentes une fois de plus de tout renier même si il est évident que ce n’est pas la solution, que ce n’est pas la véritable raison. Non, tu as juste besoin qu’il revienne. Tu en as marre de bosser sans lui, de sentir le parfum de ce petit con à la place du sien. Tu veux juste qu’il revienne à tes côtés, parce que là, tu es en train de perdre pied. Montagne russe, tu passes de la colère au calme, du calme à la peine, des rires aux larmes. Tu es une foutue montagne émotionnelle. Tu sais néanmoins que ça ne sera pas suffisant, tu sais qu’il n’acceptera pas avec si peu. Votre dernière dispute a été bien trop violente, bien trop cinglante. Il se sentait vexé, blessé et toi, tu te sentais paumé, enivré, dévoré.

« Tu avais raison, j’ai fait le con. J’ai pris peur face à cette nuit passer ensemble, je suis désolé. Mais toi, tu n’aurais jamais dû partir…regardes où nous en sommes. » Un nouveau soupire s’échappe de tes lèvres. « Je…je sais pas quoi faire à part… » Tu l’attires vers toi, ta main se plaque dans sa nuque et, rapidement, tes lèvres se posent sur les siennes. C’est douloureux, tu as l’impression que ton cœur va exploser. A vraie dire, tu ne savais pas vraiment quoi faire pour le faire revenir, tu puisais donc dans les extrêmes avec ce baiser improviser.



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Anataël Blackhell
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( Dim 22 Jan - 13:55 )

Atanaël & Orion

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Tu sais très bien que Orion aurait pu se libérer avec aisance de ta prise si il l'avait souhaité. La raison ? Jamais tu ne souhaiterais lui faire du mal. Et malgré ce que les gens pensaient, ce dernier était musclé. Tu avais après tout pu le voir lors de cette nuit, lorsque tes doigts avaient découvert ses muscles en action. Tu t'ai piégé toi même au sein de cette salle, non tu n'es pas sadique, finalement tu es masochiste tout simplement. Parce que toi aussi ça te bouffe, toi aussi tu souffres de son absence et au final tu te demandes quelle douleur est moindre. La réponse est : Aucune. Tu sais intérieurement que ton choix à toi est déjà fait, tu sais que tu vas céder et lui accorder ce que Orion demandait. Tu n'as pas le temps de tergiverser de toute manière car pour une fois c'est ton double qui prend le relais. Qui engage la conversation quant au sujet brûlant. C'est une première. Sa colère et son hyperactivité ? Ho ça tu as appris à les gérer, mais ceci ? Ce qui se trame dans l'ombre de vos corps ? Non tu ne sais pas, tu ne connais pas. Tu as eu des coups d'un soir, la règle ? Plus jamais de sentiments, pas de noms et que vous sachiez rien l'un de l'autre. Et bien sur, toujours protégés, règle d'or. A part cette fois vu que tout avait dérapé trop vite entre vous. Mais tu étais confiant envers lui et tu te savais clean, te testant régulièrement. Puis ça fait un bout, depuis que vous êtes en binôme que tu tends à ne plus aller en voir d'autre. Comment le pourrais-tu ?


Bref, là n'est pas la question car certainement que ça n'arrivera plus jamais. Si tu avais su ce soir là tu en aurais davantage profité, comme un condamné et son dernier repas. Toi tu es surpris par le calme et l'hésitation. Tu sais que Zephyr doute parfois de soit, mais c'est tout de même rare qu'il semble si "fragile" dans ses propos. Sa manière de foncer et savoir se lier aisément avec autrui après tout t'as toujours impressionné et subjugué. Tu te retiens de le couper et lui dire que pour toi se fut différent, ta première était après tout à titre personnel, pour elle. Ta propre gorge se serre, tu as eu une pointe d'espoir lorsque ton interlocuteur t'as demandé de revenir, mais elle vient d'être étouffé. Un mois que tu tentes d'être plus qu'un collègue. Que tu essaies de passer au delà de son armure. Même le plus vaillant des soldats sait lorsqu'il a mené son dernier combat et toi se fut l'autre soir. Tu tressailles à peine à cause du contact que lui a initié, peau contre peau. Tu es trop perdu dans tes idées noires, dans le fait que tu réalises ce qu'il se passe vraiment au sein de cette pièce. Lui tente de te retenir et toi tu as l'impression que c'est un "au revoir" douce ironie n'est-il pas ? Finalement la Mort avait su t'ôter une nouvelle chose, un nouvel être. Ho pas physiquement, mais c'était de part elle si ton ex compagnon se refusait à te laisser une chance.

Dire que tu fus surpris fut un euphémisme. Tu ne comprenais pas, mais néanmoins tu le repoussais. Pas avec violence, jamais. Tes yeux se fermaient avant de se rouvrir et de daigner le regarder en face pour la première fois depuis des jours. Orion semblait tout aussi épuisé que toi et hanté par cette absence. Mais la cause n'était guère la même. Tes mains glissent hors du torse de ton amant d'une nuit. La douleur se lit dans ton regard. Tu te détestes pour ce que tu t'apprêtes à faire mais c'est nécessaire. "Je peux pas..." Le regard était désolé, ho pas de la pitié ça non c'est pire que tout et tu le sais. Tu inspires et t'explique au moins sur ce choix, d'une voix presque éteinte. "Je vais revenir, je vais me forcer à être qu'un simple collègue. Mais toi et moi on saura qu'un truc s'est brisé l'autre soir au parc. Toi tu vas tenter de jouer la partition à ma manière comme à présent, en m'embrassant alors que ce n'est pas ce que tu souhaites. Au final tu finiras par me détester. Moi à m'empêcher d'être totalement moi auprès de toi, en m'empêchant de te toucher, d'être taquin comme autrefois, de flirter parce que clairement c'est ce que nous faisions et bien ça va grandir dans l'ombre pour un jour exploser. Reprendre maintenant ça va nous détruire. Alors je ne reviendrais pas de suite." Tes sourcils sont froncés avant de poursuivre doucement : "Regarde nous. On passait des heures ensemble, même hors travail. On a relié nos vies l'un à l'autre. Alors je vais attendre qu'on puisse de désintoxiquer. Parce que avouons le, c'est assez ironique on est devenu un peu drogués." Le rire est sans joie et désabusé. "Ainsi peut-être que je pourrais revenir et feindre d'ignorer cette nuit ou je t'ai aimé. Puis on trouvera la juste mesure de notre duo. Mais je suis désolé, j'ai besoin de temps et de te laisser respirer."

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Orion Zephyr
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( Dim 22 Jan - 15:23 )

Atanaël & Orion

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Si seulement tu t’y prenais mieux que ça…Si seulement tu arrivais à lui expliquer clairement ce que tu ressens, ce que tu désirs. Tu veux qu’il revienne, certes, mais tu as juste besoin de lui dans ta vie. Il y est entré, tu ne peux pas le laisser en sortir. Pas avec ce qu’il te fait éprouver. Tu avais été trop longtemps dans le déni, tu l’avais perdu et maintenant, tu devais le récupérer. Sauf que oui, la vie est une chienne et ça, surtout avec les mecs comme toi qui s’y prennent comme des pieds. Tu tentes de t’expliquer, de lui dire les choses telles qu’elles. Tout ce que tu trouves pourtant à faire, c’est d’approcher ton visage du sien, de poser ses lèvres sur les siennes. C’est douloureux, c’est brutal. Encore plus lorsque sa main se pose sur ton torse, te repoussant doucement. Tu cesses de respirer. Pourquoi ? Pourquoi il te repousse ? Tu es complètement paumé. Les yeux ouverts, tu l’observes, tu ne comprends pas sa réaction. C’est pas ça qu’il attendait ? "Je peux pas..." Tu te sens faiblir devant ses paroles. Il ne peut pas ? Sa main quitte ton torse, tu recules d’un pas, complètement abasourdi. La gorge serrée, tu te sens littéralement rejeté. Mais que lui faut-il à la fin ? Tu n’arrives décemment pas à le cerner, c’est beaucoup trop pour toi. Tu fais un pas en avant et lui en fait deux en arrière. Vous n’arriviez pas à mettre les choses au clair, à vous comprendre… "Je vais revenir, je vais me forcer à être qu'un simple collègue. Mais toi et moi on saura qu'un truc s'est brisé l'autre soir au parc. Toi tu vas tenter de jouer la partition à ma manière comme à présent, en m'embrassant alors que ce n'est pas ce que tu souhaites. Au final tu finiras par me détester. Moi à m'empêcher d'être totalement moi auprès de toi, en m'empêchant de te toucher, d'être taquin comme autrefois, de flirter parce que clairement c'est ce que nous faisions et bien ça va grandir dans l'ombre pour un jour exploser. Reprendre maintenant ça va nous détruire. Alors je ne reviendrais pas de suite."

Tu as du mal à garder la tête froide. Ton cœur tambourine dans ta poitrine, tu ne dis rien, les lèvres entrouvertes. Il pense vraiment que tu l’as embrassé alors que tu n’en avais pas envie ? Il croit vraiment que tu as fait ça par pu obligation ? Il ne comprend donc rien… "Regarde nous. On passait des heures ensemble, même hors travail. On a relié nos vies l'un à l'autre. Alors je vais attendre qu'on puisse de désintoxiquer. Parce que avouons le, c'est assez ironique on est devenu un peu drogués." « Ana…non. » Murmure plaintif, murmure brisé. Non, ne nous fait pas ça, pas maintenant. Tu ne veux pas de cette désintoxication, tu ne veux pas t’éloigner de lui. Pourquoi il n’ouvre pas les yeux ? Pourquoi il ne réalise ? "Ainsi peut-être que je pourrais revenir et feindre d'ignorer cette nuit ou je t'ai aimé. Puis on trouvera la juste mesure de notre duo. Mais je suis désolé, j'ai besoin de temps et de te laisser respirer." Inconsciemment, ta main était venue chercher le dossier d’une chaise, t’y agrippant fermement. « T’es sérieux ? Tu… » La colère recommence à monter avec une force étonnante. Il était vraiment sérieux ? Apparemment oui. Le sentiment de rejet, de manque, de panique. Tout ça tourbillonne en toi, lacérant tes entrailles avec une cruauté étonnante. Tu es blasé, tu ne cries pas. Non, tu te contentes de l’observer, serrant cette chaise de toute tes forces. « Je fais enfin un pas en avant vers toi et toi…tu me repousses en me lâchant que je me force à t’embrasser ? Anataël, es-tu devenu aveugle ? Tu…pendant un mois tu me casses les pieds pour qu’on parle, pour qu’on puisse aller plus loin et là, lorsqu’enfin je t’offre ce que tu veux, tu n’en veux plus ? » La souffrance est évidente, tu ne cherches même plus à la dissimuler. Non, là, tu es à bout, littéralement. « Tu sais quoi ? J’arrive plus à te cerner. Tu attendais quoi ? Que je joue le petit soumis comme je l’ai été au lit ? Tu veux tout et d’un coup…Mais soit, va baiser tes autres collègues, va vivre ta vie mais, maintenant, restes loin de moi. Je suis pas ton objet Anataël…tu n’as pas à me prendre pour mieux me jeter par la suite…»

Tu l’observes, tu ne t’énerves même pas. Oh non, c’est ça le pire, tu te résignes, littéralement. « Il n’y a plus qu’une solution pour cesser ce carnage…je vais demander mon transfert dans un autre département, je pense que c’est la meilleure des solutions. C’est fini, je ne t’approcherais plus jamais, tu m’as bien fait comprendre que, au final, tu as changé d’avis…mais moi, vivre avec toi sans arrêt dans les parages, je vais pas pouvoir… » Et là, tu lâches cette pauvre chaise pour te diriger vers la porte de sortie, bien décidé à aller trouver ton chef sur le champ. Un transfert ça prend plusieurs jours, ça ne se fait pas du jour au lendemain, tu allais donc t’y prendre le plus vite possible. Main sur la poignée, tu tournes celle-ci en disant simplement en lui tournant le dos. « J’ai toujours cru que t’étais celui qui me comprenait le mieux…je me suis encore bien planté à ce sujet. Je suis désolé si t’as cru que j’avais joué avec toi, mais contrairement à toi, je ne t’ai jamais repoussé. » Nous, tu l’avais ignoré, tu avais évité la conversation, mais tu ne l’avais jamais repoussé et c’était peut-être ça le plus difficile à accepter.




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Anataël Blackhell
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( Dim 22 Jan - 18:14 )

Atanaël & Orion

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Tu es dans un véritable cauchemar, à la différence prêt que tu sais que tu ne vas jamais t'en réveiller. Tu l'ignores mais c'est vos sentiments qui sont à l'origine de cela. Un feu flamboyant qui ne se contrôle pas toujours et vous brûle un peu les ailes à tout les deux. Peut-être qu'il vous faut un déclic ou encore du temps pour parvenir à vous donner tout entier. Vous avez tous les deux vécu un grand traumatisme. Toi tu as cru être aimé et a perdu des êtres aimés, et lui a subit une perte similaire. Il était normal d'être effrayés, mais vous en veniez à vous blesser. Comme à présent. Sa colère, tu savais la gérer, mais ça ? De nouveau comme au parc ? Non tu ne savais pas. Orion savait parfaitement où viser, il te connaissait sur le bout des doigts. Tes yeux se ferme à la mention de soumission. Tu sais que c'est faux, jamais tu n'en viendrais à vouloir ceci de lui, mais pourtant ça t'achève littéralement sur place. Détruit le Anataël qu'il avait su créer à ton arrivée. Tu repartais en quelque sorte de zéro à présent. Passage par la carte "prends toi t'en plein la gueule" sans passer par la case chance en amour et sans une prime. Et comme un con tu ne le retiens pas. Tu as vu la douleur et tu te dis que tu ne vaux pas mieux qu'elle. Tu fais souffrir autant Zephyr que toi tu as pu ramasser. La seule différence ? Tu n'as pas orchestrer de crime. Pas du moins qui soit reconnu par la loi.

Tu restes là alors qu'il est parti. Tu perd la notion du temps. C'est Vernon qui vient te voir le regard inquiet et il comprend. Tu te retrouves à moitié léthargique alors qu'il te ramène. Pas chez toi mais chez eux. Sa petite femme tu la connais. Elle était au lycée à tes côtés et t'accueille à bras ouvert, dans une étreinte réconfortante. On t'aide à faire le deuil, car c'est de ça dont il s'agit à présent. Apprendre à vivre sans l'autre, encore. Tu as régressé chez le thérapeute, mais celui-ci se fait compréhensif. C'était ceci qui clochait. Tu n'étais pas encore guéri. Tu avais juste caché tes plaies et ces derniers temps tu viens enfin d'accepter de parler, de les désinfecter et de les panser. Il t'aura fallu une pareille perte, un véritable électrochoc. Masochiste oui, mais suicidaire non et une troisième fois t’amènerais définitivement à dévaler ce fameux gouffre, tu te connais. Tu es presque un enfant tu réapprends. Fini les appels le soir, les déjeuner improvisés, les séances de sport à deux ou que sais-je. C'est là où tu te rend compte à quel point ton quotidien était dépendant du sien. Était. Tu respectes au moins sa dernière volonté d'être en paix. Le sport est un bon exutoire. La boxe. Tu t'en prends des pains. Tu reviens parfois avec des bleus et une arcade en moins, le corps fourbu mais ça te soulage. Tu t'écoutes pour la première fois depuis des années, tu t'écoutes réellement. Tu retrouves un semblant de stabilité et pourtant tu n'as pas le coeur à te mettre pour l'instant dans une nouvelle relation. Mais voilà il fallait bien que ça dérape encore une fois. Entre vous deux il continuait d'avoir un lien même éloigné. Il s'agissait d'un oeil pour oeil, dent pour dent manifestement. Et cette fois il s'agissait que Orion te fasse souffrir si les comptes étaient bon et c'était ce qu'il se passait.

On t'avait parlé d'une grosse affaire. Où ton service et le sien planchait dessus. Pas manqué. Et tu l'avais vu, mais guère seul. Au moins ton ex partenaire semblait bien se remettre lui qui était supposé avoir le cœur brisé. Amère ironie, Zephyr t'avais dit que tu pouvais retourner baiser tes collègues mais manifestement s'était lui qui s'amusait. Un connard, voilà comment tu avais identifié son binôme, ça puait le sexe entre eux, tu voyais les signes. Tu es profiler et c'est ton don. Il y avait les provocations. Dire que Or' t'avais craché à la gueule qu'il ne comptait pas être soumis en dehors du pieu, ou du moins t'être soumis et l'autre se pavanait comme un Dom' à la con. Tu haïssais ce genre de type, irrespectueux. Ton instinct te soufflais que ce mec devait mener double vie. Souvent tu te crispais et tu devais pour l'instant ton salut à Vernon et le sac de frappe qui tout les soirs te servait de défouloir. Néanmoins tu es humain et ce qui devait arriva. Une remarque, une seule qui était la suivante : "Si tu savais combien il a gémit que même ta mère en aurait mouillé sa culotte." Deux sujets extrêmes à éviter Orion et ta défunte mère. Ho l'autre n'avait pas eu le temps de terminer sa tirade. Tu avais bondis tel un prédateur l'épinglant au sol, tu avais vu rouge, un vrai animal. Tes poings s'abattait. Le nez avait craqué de manière sinistre et ça pissait le sang, mais tu t'en moquais. Deux. Ils étaient deux pour te tirer hors de ta cible alors que tu rugissais comme une bête et encore cela ne semblait pas suffire, un troisième s'ajoutait et tu ne pouvais plus lutter alors qu'on t’entraînais avec difficulté hors de là avec pour intention de t'enfermer dans cette même salle de réunion. Finalement tes cours de boxe on foutrement été utiles. Tu as cette satisfaction d'avoir pu fermer sa gueule en cet enfoiré, malsaine, mais tu en as rien a tapé. Hélas tu sais que tu vas devoir très rapidement rendre des comptes. Tu attendais de savoir ce qu'avait eu l'autre. Mais tu t'étais presque assuré qu'il ne puisse le baiser pendant les jours à venir.

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Tu as le cœur brisé. Oui, voilà ce qu’il se passe. T’es complètement anéanti. Là, de suite, tu n’as qu’une envie, te barrer en courant et c’est ce que tu fais. Direction le bureau du chef, tu le supplies de t’envoyer ailleurs, tu exiges ton transfert alors qu’il tente de t’en dissuader. Pourtant, il finit par voir ton regard briller alors que les larmes menaçaient de s’écouler et là il a compris, oui, il a compris. « Orion, tu as oublié…on ne mélange pas sentiments et travaille. Je demanderais ton transfert. » Tu n’avais rien ajouté, tu t’étais contenté d’hocher la tête pour sortir du bureau et filer. Il t’avait donné ta journée et ce, jusqu’à ce que ton transfert soit effectif. C’est comme ça que tu avais changé de lieux, de vie, d’existence. Tu avais sombré à ta façon, te retrouvant avec un nouveau binôme. Il était tellement différent de lui, le contraire parfait, ce qu’il te fallait pour t’enfoncer davantage. Si au début tu restais distant, froid, sec, les regards de cet homme n’étaient pas passés inaperçus et ce, jusqu’à ce qu’il te saute dessus en pleine infiltration. Soirée torride, tu n’avais pourtant pas ressenti cette étincelle. Simple plaisir charnel, rien de plus, rien de moins. Tu n’en avais que faire de cet homme, il te faisait oublier l’espace d’un instant ce manque cruel que tu éprouvais. Parce que oui, même loin de lui, tu n’arrivais pas à te l’enlever de la tête. Insigne sur ta table de chevet, plusieurs fois tu avais pensé lui téléphone, prendre de ses nouvelles. Chose que tu n’avais jamais fait. Non, tu n’avais jamais eu le courage d’appuyer sur le bouton « envoyer » alors que tu avais écrit un message de deux pages. Tu n’avais jamais eu le courage d’appuyer sur le téléphone vert qui te permettrait d’entendre sa voix…

Et pourtant, le destin a voulu que vos chemins se croisent une fois de plus. « C’est lui ? » Zack tourne la tête vers toi, un sourire mauvais aux lèvres alors que tu poses ton regard sur Anataël. Tu secoues la tête en signe d’affirmation. Tu avais fini par lui dévoiler ton histoire avec ton ancien coéquipier, pour ainsi, poser des limites dans votre relation. Sexe. Rien de plus, c’était net et précis. Il n’en avait pas fallu plus pour que Zack s’amuse à te coller à chaque fois que vous le croisiez, le pire, c’est que tu répliquais sans honte. Vengeance personnelle, tu voulais qu’il paye pour son rejet. Tu attends….ton café est en train de couler et là, tu entends du grabuge dans la pièce d’à côté. Sourcils qui se froncent, tu ne comprends pas trop ce qu’il se passe. Une bagarre ? Prenant ta tasse entre tes doigts, tu arrives pile au moment où Anataël est tiré vers la salle de réunion, où Zack se tient le nez en crachant du sang sur le sol. Ton boss gueule comme pas eux et, vu le regard qu’il te lance, tu comprends rapidement que là, tu vas t’en ramasser plein la gueule… « Zephyr, dans la salle de réunion ! Maintenant ! » Outch, ça pue pour toi. Lançant un regard à ton coéquipier, tu vas le rejoindre l’espace d’une seconde. « T’as foutu quoi putain ! » « Rien, j’ai juste rappeler à quel point tu gémissais fort avec moi. » « Espèce de… » Tu te retiens clairement de lui exploser la tasse sur la gueule, néanmoins, il était assez amoché comme ça. Te dirigeant vers la salle de réunion, tu pousses la porte pour te retrouver avec ton boss et Anataël. Tu portes la tasse à tes lèvres d’un air complètement décontracter. « Oui ? »

« Maintenant, vous deux, vous allez rester votre gueule dans cette salle jusqu’à ce que les choses soient mises à plat ! Vous avez un sérieux souci mental, vous foutez la merde dans mon service et je ne peux plus laisser passer. Soit vous sortez de cette pièce avec les idées claires, soit vous êtes virés, aussi bien l’un que l’autre. » Il beugle, mais toi, tu te contentes de hausser les épaules. « Je me suis bien fait comprendre ? » Il passe près de toi et te tape sur l’arrière du crâne. « Et toi, pti con, ouvres-toi au lieu de jouer les Don Juan à deux balles….merci pour le café ! » Il t’arrache ta tasse des mains et se casse en fermant la porte, non, en la claquant serait plus juste. Sérieusement ? Tu restes figer, observant la porte durant quelques secondes avant de te tourner vers Anataël. « Il aurait pas dû te dire…je ne sais pas trop quoi d’ailleurs…enfin si, je me doute vaguement. Enfin ta réaction a été un peu excessive non ? Tu l’as vachement arrangé. » Haussant les épaules, tu ne sais pas vraiment quoi dire. Tu n’as pas à lui rendre de comptes, tu n’as pas à t’excuser. Il avait fait le con tout seul. « Tu dois faire un travail sur toi-même hein, sans déconner, foutre des coups à mon coéquipier c’est loin d’être une solution. » Pourtant, au fond, ça te faisait vachement plaisir de le voir s’emballer comme un con. T’appuyant contre la porte, tu croises les bras sur ta poitrine, portant ton regard sur les vitres teintées. Un long soupire s’échappe de tes lèvres. A quoi bon discuter ? Il avait été clair la dernière fois non ?


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( Dim 22 Jan - 19:47 )

Atanaël & Orion

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Tu ne sens pas les coups que lui t'as mis pour le moment, normal, l'adrénaline cours encore dans tes veines. Il y avait pas mal de jours que ironiquement tu ne t'ai pas senti aussi vivant. Et puis ton entrainement de boxe paie aussi pour ça. Tu as appris à encaisser les coups. C'est l'une des premières choses qu'on t'apprend à travers cette discipline après tout. Alors peut-être que de canonard (un mélange de canard et connard) avait su atteindre quelques points, mais tu avais gagné ce maudit combat. Ta fierté masculine et ancestral ressortait. Tu étais digne de pouvoir le défendre et... Et ça retombait comme un soufflet. Merde il ne t'appartenait pas et semblait après tout assez satisfait de se faire baiser. Même si la fierté disparaissait, la colère elle demeurait. Fidèle amante ces derniers temps. Au moins tu étais bel et bien assuré que ta main n'avait pas subit de dommage de la dernière fois. Vernon te tendait de quoi t'essuyer et une poche glacée pour ton poing, avant de secouer la tête et de te laisser. Et toi tu attendais. Tu te retenais de rire sous le chef qui gueulait dans le couloir, cinglé ? Peut-être bien. Avant de te figer. Ascenseur émotionnel bonjour. Et merde... Le boss savait comment agir pour lui aussi t'emmerder à ne pas manquer. Tu ne répondais pas lorsqu'il vous engueulait. Tu cillais même pas d'un poil, davantage concentré pour essuyer chaque gouttes de sang. Qui savait, l'autre con était peut-être contagieux. Tu n'avais pas le droit à ce que tu nommais une Gibbs, ouais votre chef avait piqué ça à Jethro de la série NCIS, m'enfin normal vu ce qui venait de de passer tu avais tant qu'assez ramassé.

Le silence s'abattait et toi tu daignais ne te préoccuper que de ce qu'il y avait dans la trousse de premier secours. Bandant tranquillement ta main en apparence, mais ton regard prouvait que la part animale était encore là, en surface. Il t'en fallait pour péter un câble, mais lorsque c'était le cas tu mettais toujours un certain laps de temps à redescendre. Par ailleurs tu le prouvais en te mettant d'un coup à feuler pour rétorquer : "Primo c'est un gros con pour être poli. Me dire que tes gémissements ferait mouiller ma propre mère tu crois que ça mérite pas que je lui fracasse sa tronche de connard ? Secondo c'est à ce que péteux de mes deux d'aller foutrement consulter et tertio tu comptais bien fracasser notre collègue l'autre fois, à la différence près que moi je l'ai fais et que j'ai aucun compte à rendre à cet enflure. Alors assures-toi que je le recroise pas." C'était craché avec une haine féroce. "Pour finir je trouve ça culotté que tu me dises que je me dois de faire un travail sur moi même. Toi qui m'enjoignais d'aller sauter nos collègues. Qui je retrouve au final à se frotter à son coéquipier ? Je suis pas con, tu me provoques et venant de toi malgré tout ce qui s'est passé je trouve ça plus que minable. Je suis peut-être pas tout blanc, mais au moins je m'échine à jour après jour à me faire sauter et à te l'exposer pour bien te faire souffrir."

Tes pupilles sont presque complètement dilatées sous ton humeur, c'est bon tu commences toi aussi à rendre du coup pour coup. Ton rire se fait entendre : "Qu'est-ce que j'ai été con putain. Dire que j'hésitais à faire amende honorable auprès de toi. A t'envoyer un message ou te téléphoner. Pour sur tu aurais pas pu décrocher. Clair que c'est pas un conte de fée, ho que non." Ton poing s’abat sur la table alors que tu grognes. "Je ne présenterais certainement pas mes excuses à ton dominant, certainement pas. Putain t'aurai du me prévenir qu'il fallait que j'atteigne un tel niveau de connerie pour être avec toi. Désolé mais c'est pas dans mon éducation." Finalement peut-être que ton ex coéquipier lui aussi te canalisais. Mais maintenant qui est là pour le faire hum ? Qui est là pour calmer ton côté italien/espagnol ? Personne. Pas ailleurs tu te met à jurer dans ta langue natale, comme ton père le faisait autrefois, trop poussé à bout. Car tu l'es. Outre le sang sur ta chemise. On peut le voir à ta posture alors que tu t’étais levé. Tu es en posture défensive. Un animal juste blessé. Après tout Orion n'était plus la main qui t'avais nourri mais celle qui à présent ne cessait de te frapper. Et toi comme un idiot tu attendais le prochain coup, tendant presque le bâton pour te faire battre parce qu'il ne vous restait que ça à présent.
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Orion Zephyr
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( Dim 22 Jan - 20:23 )

Atanaël & Orion

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Tu l’observes, calmement, simplement. Tu laisses ton mauvais côté prendre le dessus, alors que tu jubiles de le voir dans cet état. Oui, tu jubiles. Tu te venge de cet abandon, de ce rejet qu’il t’avait fait subir.  "Primo c'est un gros con pour être poli. Me dire que tes gémissements ferait mouiller ma propre mère tu crois que ça mérite pas que je lui fracasse sa tronche de connard ? Secondo c'est à ce que péteux de mes deux d'aller foutrement consulter et tertio tu comptais bien fracasser notre collègue l'autre fois, à la différence près que moi je l'ai fais et que j'ai aucun compte à rendre à cet enflure. Alors assures-toi que je le recroise pas." « Mmmmm, je vois. En-même temps, c’est pas vraiment son tempérament qui m’intéresse. » Tu cherches la merde. Oui, tu la cherches, tu veux attiser l’animal en Anataël. Tu veux qu’il réagisse, tu veux qu’il comprenne qu’au final, il est plus affecté par votre séparation qu’il ne le laissait paraître. Tu ne bouges pas, tu hausses les épaules en l’observant. Ta voix est calme, posée, neutre. Tu n’éprouves aucune peur, tu n’éprouves aucune colère. Non, tu caches ta peine, tu la canalise pour une fois. Oui, tu vas juste faire en sorte que cette discussion finisse par mal tourner, ainsi, tu auras un prétexte évident pour le détester. Sauf que voilà, il est foutrement beau quand il est hors de lui. "Pour finir je trouve ça culotté que tu me dises que je me dois de faire un travail sur moi même. Toi qui m'enjoignais d'aller sauter nos collègues. Qui je retrouve au final à se frotter à son coéquipier ? Je suis pas con, tu me provoques et venant de toi malgré tout ce qui s'est passé je trouve ça plus que minable. Je suis peut-être pas tout blanc, mais au moins je m'échine à jour après jour à me faire sauter et à te l'exposer pour bien te faire souffrir." « Je ne t’explose rien du tout à la gueule…c’est toi qui m’a rejeté au final, je ne vois pas en quoi je devrais me gêner pour aller me faire sauter comme tu le dis si bien. »

Doucement, tu fronces les sourcils en soupirant, passant une main dans tes cheveux alors que le sang chaud de ton ancien binôme refait surface. Il s’énerve, il perd pied et toi, tu te contentes de le pousser dans ses retranchements. « D’ailleurs, comme tu dis, je t’ai dit d’aller sauter tes collègues…du coup, je fais pareil. » Non, tu ne vas pas nier, tu ne vas pas dire qu’il ne se passe rien entre toi et Zack. Non, justement, tu veux qu’il le sache. Oui, tu veux que sa jalousie le bouffe autant que ta peine te bouffe depuis votre séparation.  "Qu'est-ce que j'ai été con putain. Dire que j'hésitais à faire amende honorable auprès de toi. A t'envoyer un message ou te téléphoner. Pour sur tu aurais pas pu décrocher. Clair que c'est pas un conte de fée, ho que non." « Ben tiens…excuses bidons bonsoir ! Si tu aurais vraiment voulu me parler, tu l’aurais fait Anataël ! » Cette fois-ci ce fut à ton tour de pester furieusement. Son poing s’abat sur la table et tu hausses un sourcil, ne sursautant pas pour un sou. Non, ton esprit est clairement en dysfonctionnement. "Je ne présenterais certainement pas mes excuses à ton dominant, certainement pas. Putain t'aurai du me prévenir qu'il fallait que j'atteigne un tel niveau de connerie pour être avec toi. Désolé mais c'est pas dans mon éducation." « Nous y voilà…. » Ricanement subtile alors que tu te décolles de la porte pour approcher de lui. Tes bras se décroisent et tu te fous juste en face de lui, les mains posées sur la table, tes prunelles transpercent furieusement les siennes. « Premièrement, tu n’as pas à lui présenter tes excuses, ce n’est pas ce que je t’ai demandé. Il a été trop loin et, sérieusement, si tu ne lui avais pas casser la gueule je l’aurais fait. »

Oui, toi, tu aurais fait en sorte de lui exploser ta tasse à la gueule. Mais soit. « Deuxièmement, c’est quoi qui te dérange le plus ? Que je baise avec quelqu’un ou encore, que ce quelqu’un ne soit pas toi ? Parce que, aux dernières nouvelles, quand je t’ai embrassé tu m’as repoussé…Tu m’as dit que tu ne pouvais pas, que tu voulais prendre tes distances. Puis maintenant, tu me fais une scène ? Je vais t’en apprendre une bonne Ana’, je ne t’appartiens pas. J’aurais pu, si tu ne m’avais pas repoussé, j’aurais pu et nous n’en serions pas là aujourd’hui ! » Tu pestes furieusement, la colère envahissant petit à petit ton être. Toi qui voulait rester calme, tu étais dans la merde… Tu devenais méchant, tu devenais provocateur. Oh oui, il allait payer et ce, quitte à t’en ramasser une. « Maintenant, ouai, je me fais littéralement baiser et ce, à n’importe quel moment de la journée…Si j’aime ça ? Certainement, mais c’est pas la même chose qu’avec toi. C’est une histoire de sexe, rien de plus. J’en ai rien à foutre de lui, pour te dire la vérité, je me sers juste de lui pour passer outre les sentiments que j’ai pour toi. Alors ouai, tu sais quoi Anataël, si je me fais baiser par Zack c’est de ta faute ! » Tu le pointe du doigt, tu trembles furieusement. Tu lui lâches de saloperies à la gueule, ne comprenant pas ses injures et franchement, tu préférais ne pas les comprendre. « Tu veux y remédier ? » Et cette fois tu gueule brusquement. « Alors bouges ton putain de cul et réagis bordel ! »



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( Dim 22 Jan - 21:06 )

Atanaël & Orion

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Finalement Orion semble bien plus doué que l'autre connard, lui savait porter parfaitement les coups et savait comment te faire sortir de tes gongs. Logique, vous étiez autrefois inséparables. Tu le sentais, rationnellement tu savais que ce dernier cherchait à se venger de ton rejet. Mais tu étais bien trop irrationnel et hors de tes limites pour écouter ce que ta conscience te dictait. Tu te crispes à t'en rompre les os lors de sa première déclaration. Pas de réaction vis à vis de ta mère et au contraire il fait dans la surenchère. Ton contrôle ne tient qu'à un fil, un fil qui se met à s'effilocher au travers ses dernières paroles. Et puis c'est la rupture soudaine, tes neurones se déconnectent : « Maintenant, ouai, je me fais littéralement baiser et ce, à n’importe quel moment de la journée…Si j’aime ça ? Certainement, mais c’est pas la même chose qu’avec toi. C’est une histoire de sexe, rien de plus. J’en ai rien à foutre de lui, pour te dire la vérité, je me sers juste de lui pour passer outre les sentiments que j’ai pour toi. Alors ouai, tu sais quoi Anataël, si je me fais baiser par Zack c’est de ta faute !  Tu veux y remédier ?  Alors bouges ton putain de cul et réagis bordel ! » Tu n'entend pas les sous-entendus, juste tu perçois qu'il se fait baiser et qu'il aime ça. Que volontairement ce petit enfoiré te pousse à bout et qu'il ose te mettre ça sur la gueule !

Pour réagir ça tu réagis, tu veux faire disparaître ce petit air bravache et provocateur de sa tronche. A cet instant tu le hais de toutes les fibres de ton être. Ho ça oui. Il voulait te haïr, mais au final ça s'est retourné contre lui. C'est de manière inconsciente et rapide que tu le choppes par le col et que tu le plaque, ou plutôt claque son dos sur la table de réunion qui heureusement est solide. Tu t'en fou que Zephyr puisse avoir physiquement mal, pour toi ça n'est rien contrairement à ce que toi tu ressens, tu le maintiens avec fermeté. Bien que tes muscles tremblent sous la rage, rage que ton visage affiche ouvertement alors que tu ne te retiens pas. "Ce qui me dérange le plus ?! Merde tu arrives à te regarder dans un miroir le matin ?! Regarde de toi bon dieu ! A parler que tu aimes te faire troncher, à être une bonne petite chienne. A te contenter de parler que toi tout ce qui t’intéresses c'est sa queue alors que cet enculé de mes deux a osé parler de ma défunte mère. Alors ouais espèce de con, tu ne m'appartiens peut-être pas à présent et tu sais quoi ? Pour le coup ça me satisfait. Parce que le Orion qui me faisais rire, qui me faisais me sentir bien, qui jamais n'aurais eu une parole de travers, qui ne m'aurais jamais poussé à bout au point de m'autodétruire lui il est bien loin. Et je le regrette parce que lui au moins je l'aimais putain. Pour lui j'aurai pu me damner pour une nuit à l'aimer et à l'honorer. Lui je lui ai fais l'amour dans ce lit. Toi ? Toi t'es qu'un inconnu à mes yeux et mon cœur. Et pour toi, je ne veux remédier à rien même si je dois perdre mon travail. Toi tu n'es bon qu'à baiser, alors vas-y connard. Retourne le voir et ne me parle pas de sentiments."

Tu le relâches avec dégoût sur ton visage. "TU as été celui qui me fuyais, tu as été celui qui m'a laissé dans ce lit seul parce que tu n'assumais pas. Pour au final m'embrasser ? Mais MERDE tu croyais quoi hein ! Bien sur que je pensais que tu te forçais pour me faire plaisir, parce que JAMAIS Orion, pas une seule fois tu n'as démontré que tu me voulais de la même manière avec laquelle je te regardais." Ta gorge se serre d'un coup et merde des larmes traîtresses s'échappent de tes yeux, tu es bien trop à fleur de peau ces derniers temps : "Tu voulais savoir ce qui me dérange le plus dans cette histoire. Avoir perdu mon Orion et d'avoir du en faire le deuil. Tu n'es pas lui, pas à cet instant, ho que non !" Tu essuies presque rageusement les perles salées qui dévalent tes joues. "Il est bien loin celui qui prenait sa journée avec moi pour la date d'anniversaire d'assassinat des miens. Celui qui savait pas ma présence m'apaiser. Maintenant regardes toi, tu jubiles à me faire enrager, à jouer avec mes sentiments. Putain mais t'es qui à la FIN ?!" Tu es haletant : "Je t'aimais bordel et je me demande si je suis pas un monstre que ça soit toujours le cas."

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Orion Zephyr
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( Dim 22 Jan - 21:45 )

Atanaël & Orion

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Tu frappes pour faire mal. Oui, tu parles pour qu’il souffre, pour qu’il réagisse. Tu veux qu’il se bouge, qu’il soit bousillé autant que tu l’es à l’heure actuelle. Parce que oui, tu es littéralement et purement bousillé. T’as le cœur en vrac, tu as l’esprit torturé. Seul moyen de vengeance c’est de lui faire aussi mal. Oui, c’est la seule solution que tu as trouvée pour te sentir « mieux ». Sauf que ça ne fonctionne pas. Plus tu parles, plus tu te sens mal, en colère. La douleur elle revient te déchirer de l’intérieur, tes paroles sont rudes et cruelles. Tu t’y prends comme un pied et tu n’es pas le seul. A croire que vous êtes devenu deux êtres littéralement opposés. Ton corps est brusquement soulevé et plaqué contre la table. Ton dos vibre sous le choc et tu grimace, sentant ses doigts tenir fermement ton col. Tu peux lire toute la rage dans son regard. Tu trembles aussi, mais pas de peur, non, de rage. C’est comme si c’était contagieux. Tes prunelles se plongent dans les siennes, tes doigts se serrent pour ne former que deux poings. Ton premier réflexe aurait dû de lui envoyer un sale coup dans la gueule, pourtant, tu te retiens. Tu l’écoutes. Ses mots sont aussi violents que les tiens et, sincèrement, ça fait mal. Ça fait mal ce qu’il te dit, le comment il te voit aujourd’hui. Ta gorge se serre et tu te sens sale. Oui, il a réussi à te faire te sentir sale, puant, comme il le dit : une chienne. Tu respires bruyamment. Tu ne sais pas quoi dire tellement la rage t’envahi, la déception également, la peine aussi sûrement. Putain, vous en êtes donc là ? A vous envoyer des horreurs à la gueule ? Tu ne peux en vouloir qu’à toi-même.

Il te relâche enfin et tu te redresse, la douleur envahi ton dos mais tu n’y prête pas attention. "TU as été celui qui me fuyais, tu as été celui qui m'a laissé dans ce lit seul parce que tu n'assumais pas. Pour au final m'embrasser ? Mais MERDE tu croyais quoi hein ! Bien sur que je pensais que tu te forçais pour me faire plaisir, parce que JAMAIS Orion, pas une seule fois tu n'as démontré que tu me voulais de la même manière avec laquelle je te regardais." « Tu étais beaucoup trop pressant et tu le sais ! Tu me poussais dans mes retranchements sans chercher à attendre que ma peur s’efface ! Parce que ouai Ana, j’avais peur okay ! » Tu gueule aussi, tu vois alors l’impensable. Il pleure…Et là, c’est le choc. Tu te figes, tu l’observes, tu sens ton cœur cesser de battre. Il pleure et tu es l’auteur de ses larmes, tu es coupable. "Tu voulais savoir ce qui me dérange le plus dans cette histoire. Avoir perdu mon Orion et d'avoir du en faire le deuil. Tu n'es pas lui, pas à cet instant, ho que non !" Non…non, tu es toujours le même, tu n’as pas vraiment changé. Tu es juste…bouffé par la peine, bouffé par les remords, par son absence. Oui, tu es juste un homme malheureux dont les sentiments sont en train de le faire sombrer. "Il est bien loin celui qui prenait sa journée avec moi pour la date d'anniversaire d'assassinat des miens. Celui qui savait pas ma présence m'apaiser. Maintenant regardes toi, tu jubiles à me faire enrager, à jouer avec mes sentiments. Putain mais t'es qui à la FIN ?! Je t'aimais bordel et je me demande si je suis pas un monstre que ça soit toujours le cas."

Ta respiration est sifflante, difficile et d’un coup, tes deux mains se plaquent sur son torse et tu le pousses furieusement en arrière avec une violence inimaginable. « Espèce d’enfoiré, c’est de ta faute si on en est là ! » Ta voix est tremblante, pourtant, tu ne gueules plus vraiment non, tu es épuisé. Tu te lèves, le dos douloureux, les yeux vacillants, le regard menaçant. « Je suis toujours le même ! J’ai toujours été le même. J’avais besoin de t’oublier, TU COMPRENDS CA ? » Une fois de plus tu avances vers lui et tu le pousses, faisant en sorte qu’il heurte le mur derrière lui. « J’arrive pas à t’oublier Anataël ! J’arrive pas à savoir ce que tu veux réellement et surtout, j’arrive pas à faire sans toi d’accord ! Et ça me tue, parce que je fais n’importe quoi, parce que putain, je t’aime d’accord ? Je t’aime et que ça me fait peur, et que tout ce que je peux faire pour oublier mes sentiments, c’est baiser un autre parce toi OUI TOI, t’es pas là ! » Haletant également, heureusement pour vous, la salle était insonorisée, du coup, vos éclats de voix ne pouvaient pas être entendue par vos collègues. « Je suis censé faire quoi ? Parce que si t’as une solution, dit la moi ! La seule fois où j’ai voulu faire un pas vers toi, tu m’as repoussé alors connard, si tu me repousses encore une fois, je te démoli la gueule ! » Et là, sans prévenir tu le choppe également par le col et tu l’embrasse une fois de plus. Si jamais il te repousse, tu l’enverras dans le mur et tu en étais bien capable.

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Anataël Blackhell
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( Lun 23 Jan - 22:07 )

Atanaël & Orion

Just, keep silent!


Tu te sens pris entre deux feux, deux sensations. Tu es foutrement bien, détendu. Pourtant, tu sais que tu vas devoir affronter une tempête nommée Zack et, qu’avec sa grande gueule ça allait jaser dans les chaumières. Tu t’observes dans le miroir en grimaçant en lui demandant si il avait essayé de te bouffer, parce que les traces de suçons étaient plus qu’évidentes. "J'ai pas pu complètement te bouffer." Tu ricanes face à ses paroles alors que tu l’entends grogner. Oh il grogne alors que c’est toi qui a les fesses en feux ? Il abuserait pas un peu ? "Putain tu parles de moi, mais quand je vois tes traces d'ongles." Tu prends un air assez innocent sur ce coup là. « Je ne vois absolument pas de quoi tu parles. » Bien sûr que tu savais de quoi il parlait. Tu avais griffé et pas qu’un peu, le marquant de bas en haut, faisant en sorte qu’il se souvienne de ce moment encore quelques jours, comme toi tu allais t’en souvenir bien longtemps. Pourtant, les choses sérieuses doivent être mises sur la table et ce fut toi qui lança le coup de départ. Il approche doucement, ayant fini de s’habiller. Tu ne le quittes pas des yeux, tu le laisses venir à toi. Ta main retombe, tu lui propose un rendez-vous plus tard dans la soirée. Tu as encore pas mal de boulot, même si sincèrement, tu n’as pas envie de quitter les lieux. "Je pense la même chose ça n'est pas vraiment pas le terrain approprié, même si je ne regrette pas ce qu'il vient de se passer. On a en effet besoin de s'expliquer, et voir ce que l'on veut faire. Je te demande juste s'il te plait de réfléchir à ce que tu souhaites. Même m'imposer des règles si il le faut. Je passe après ton service, je risque d'être mise à pied une semaine à titre d'exemple donc bon. "

Baiser qui se perd sur ta tempe, tu fermes les yeux l’espace de quelques secondes, profitant de ce contact. "Bon courage pour la fin de journée." « On se retrouve ce soir. » Tu l’observe s’éloigner et tu attends quelques secondes avant de suivre le même trajet. Directement, un Zack de mauvaise humeur réussit à te harponner et tu dû finir ta journée avec monsieur je râle. Rapidement, tu dus lui faire comprendre qu’il ne se passera plus jamais rien. Cris, disputes, explications. Tu n’avais jamais vu ton « partenaire » dans cet état de transe. Il semblait bouffer par la jalousie, encore plus lorsqu’il remarqua les traces dans ton cou. Le reste de ta journée fut terriblement longue, alors qu’au final, le silence prit sa place entre toi et Zack. Plus de mots échangés, si, des piques qu’il te lançait, des réflexions déplacées également…tu n’y répondis pas spécialement, préférant garder ton sang froid pour une fois. Ta journée finie, tu rentres chez toi pour prendre une bonne douche. Sincèrement, tu avais cru puer le sexe à des kilomètres, c’était terriblement gênant. Tes muscles se sont directement détendu, pourtant, l’appréhension ne cessait de t’envelopper. Il allait bientôt arriver, une discussion allait s’imposer. Dormira-t-il chez toi ? Décideriez-vous d’officialiser la chose ? De revenir l’un vers l’autre d’une façon ou d’une autre ? Tellement de questions sans réponses. Sortant de la douche, tu enfiles un training et un haut sans manche noir. Une fois habillé tu vas te faire un café et, à ce moment précis, Anataël pointe le bout de son nez. L’espace d’une seconde, tu hésites. Oui, tu observes la porte, la peur au ventre…Non, tu ne devais pas avoir peur. Poignée qui se tourne, porte qui s’ouvre, ton regard se plante dans celui de l’homme en face de toi. "hey" « Hey. »

Il semble hésitant, comme toi. "J'ai pris pizza, je sais pas si c'est ok, ça été ?" Etrangement, tu le trouves franchement craquant lorsqu’il ne sait pas quoi faire. « Il est passé où le dominant sûr de lui ? Tu me fais penser à un garçonnet qui ose pas approcher du père noël. » Sourire amusé qui s’affiche sur ton visage, tu agrippe sa veste pour le faire entrer et passer la porte. « Entres, désolé, j’ai pas de sucrerie mais au moins tu as de la pizza…sinon tu serais resté à la porte. » Tu tentes de détendre l’atmosphère en lui arrachant les pizza des mains, ainsi que ses bières, un sourire taquin sur le visage. « Et oui, ça a été…enfin, j’ai dû finir ma journée avec Zack. Ça c’est mal passé, il a vu les marques, il a crié au scandale et je suppose que demain tout le service sera au courant. » Toi qui évites de gueuler sur tous les toits ta bisexualité, tu allais être servi. A vraie dire, tant que ça ne revenait pas aux oreilles de tes parents, ça t’allait. Ayant été élevé par des religieux, et potentiellement homophobes, tu risquais gros encore plus niveau fortune. Oui, ne l’oublions pas, tu es le fils de deux propriétaires de mines de diamants, du coup, ton compte en banque était plus que fourni en ce sens. Déposant les affaires sur la table de salon, tu pousses un soupire. « Je dois juste prier pour que mes parents ne l’’apprenne pas d’autres lèvres que les miennes… » Chose dont tu doutais, étant toujours en voyages, tu ne risquais pas grand-chose.

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( Lun 23 Jan - 22:44 )
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( Mar 24 Jan - 15:17 )

Atanaël & Orion

Just, keep silent!


Tu tentes une approche plus « amicale », essayant de reprendre tes marques avec Anataël qui semblait aussi tendu qu’un string. Heureusement pour toi, ça fonctionne. Directement, tu le vois se détendre et ça te rassure. Comme toi, il semblait paumé, dépasser par la situation. "Tu sais que tu parles que je suis un garçonnet et ensuite de sucreries. Tu sais que ça fait quand même pédophile là pour le coup. Je vais devoir te passer les menottes au poignet et appliquer une sentence ? " « Si tu veux je te prête les miennes, elles sont sûrement plus agréables à porter…Puis, c’est vrai que c’est étrange dit comme ça. » Tu ricanes, le faisant entrer en tirant sur sa veste pour ensuite refermer la porte derrière lui. Lui prenant les affaires des mains, tu lui énonce ta fin de journée par vraiment terrible. "Pot de glace en plus mais je suis pas sur que tu le mérites, range le vite." Tu finis par ricaner tout en allant ranger la glace dans le congélateur. Il approche de toi et tu tournes tes yeux vers lui, l’observant calmement. Pourtant, tu étais loin d’être calme…Comment devais-tu agir ? Il fallait vraiment mettre les choses au clairs. "Je peux m'occuper de Zack. Personnellement. Un ou deux potes qui me doivent des services. Je suis sur qu'il doit avoir pleins de cadavres dans son placard et même une double vie pour tout avouer. De plus il n'y a pas de preuves. On s'est toujours protégés le derrière de chacun. Maintenant qu'en plus j'ai presque mangé le tien, tu crois que je vais laisser quelqu'un y toucher hum ?" Tu lèves les yeux au ciel, néanmoins amusé, enfin à moitié. Il était capable de réellement envoyer quelqu’un s’occuper de Zack, hors, tu n’étais pas vraiment pour cette idée. Vous êtes flics…pas bourreaux.

« Déjà, mon cul est ma propriété alors cesse d’en parler comme si c’était un amuse-bouche. Ensuite, tu n’enverras personne faire quoi que ce soit. C’est un connard, je l’avoue, mais j’ai pas envie que ça te retombe sur la gueule. » Tu pointes un doigt vers lui, complètement sérieux. "Puis tu oublies qu'aujourd'hui je lui ai cassé la gueule à ton sujet, donc les gens vont mettre ceci sur le fait de la frustration, que monsieur à besoin de compenser. Après tout on dit bien grande gueule petite queue hein. En plus j'ai déjà vu tes parents, ils me donneraient le bon dieu sans confession." « C’est bon, t’as fini ? On dirait que t’essaye de mesurer qui a la plus grande avec Zack ! Je te rassure tu gagnes. Puis, mes parents t’adorent, certes, mais si ils apprennent qu’on couches ensemble, tu verras que tu vas clairement baisser dans leur estime… » Tu pousses un léger soupire en passant une main dans tes cheveux. Il s’éloigne pour s’affaler dans ton canapé, comme il l’avait toujours fait d’ailleurs. Prenant deux bières, tu te diriges vers lui, croisant son regard de connard. "Et sinon tu as su t'asseoir pour le reste de la journée ?" Ouai, un vraie connard… « Très drôle. Je me marre…crétin ! » Un léger sourire aux lèvres, tu le laisses rire tout en déposant la bière devant lui. Au lieu de te poser près de lui, tu poses tes fesses – douloureuses – sur la table basse juste en face. Bière en main, tu l’observes. "Je veux garder ceci. Ce truc qu'il y a entre nous. Nos taquineries. Te laisser piquer dans mon assiette alors que je fais semblant de rien. Ce n'est pas pareil sans ça, sans toi, vraiment pas. Porter notre insigne me manque." Ta gorge se serre. C’est parti…

« Moi non plus je veux pas lâcher ça. » Oui, toi non plus tu ne veux pas perdre cette complicité, c’est ce qu’il faisait que tu l’aimais tant. Ces moments de rires, de fous rires, de disputes également, de taquineries ou encore de railleries. Tu l’écoutes sans l’interrompre, bien que tu ne sois pas d’accord sur certaines choses, tu préfères te taire et le laisser déballer son discourt. Buvant une gorgée de bière, tu attends qu’il cesse d’ouvrir la bouche. « Je peux y aller ? » Avant-bras posés sur tes genoux, tu plantes ton regard dans le sien. « Je suis d’accord avec certaines choses, moins avec d’autres. » Te raclant la gorge, tu cherches les mots, tu cherches quoi dire pour que ça soit clair. « Je ne veux pas d’une amitié améliorer, ça n’a jamais été mon truc et ça ne le sera jamais…je ne veux pas dire : je vous présente mon pote mais en vrai, on baise à l’occaz…non merci, j’ai passé l’âge ! » Tu grognes entre tes lèvres, parce que oui, si c’est ce qu’il veut, autant que vous soyez de simples amants. Détournant les yeux tu te mords nerveusement la lèvre avant de reprendre. « On a pas besoin de s’afficher non plus, mais j’ai pas envie qu’on se cache également. Je pense qu’on est assez grands pour faire la part des choses, on doit juste apprendre à dissocier boulot et vie privé. Sauf que… » Oui il y a un que, c’est un peu la même chose que le mais, ça n’annonce jamais rien de bien facile ? « …si je reste dans ce service, je vais devoir continuer à bosser avec Zack et ça, je te connais, tu vas pas apprécier. Ana, je bosse mieux avec toi et tu le sais…On peut prendre notre temps. Si t’as envie de jouer les roméo, fais-le, mais je veux l’option améliorer avec par contre. » Un léger sourire s’affiche sur tes lèvres alors que tu déposes ta bière sur la table. Te redressant, tu vas enfin te poser près de lui.

« J’ai…j’ai juste envie d’être avec toi, de laisser faire les choses sans pour autant me cacher. Je suis fatigué de cacher quoi que ce soit. Ces dernières semaines m’ont épuisées mentalement, je pourrais pas continuer un jour de plus comme ça. » Tu fronces les sourcils, épuisé. Parce que oui, tu l’es, mentalement du moins. Vivre cette vie, ces évènements, ce n’était pas de tout repos.

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