posts : 149 points : 184 name : Andie, RIUM. faceclaim : Josh Duhamel (angel dust, tumblr) âge : 43 ans job : Major dans l'armée Canadienne heart : Prit par une brune depuis des années, ça me tue comment elle me manque, je la veux. Elle.
( Jeu 2 Fév - 2:44 )
Billy & Clementine
❝So if you're mad, get mad, don't hold it all inside, Come on and talk to me now. Hey there, what you got to hide? I get angry too, well, I'm alive like you. When you're standing at the cross roads, And don't know which path to choose, Let me come along, 'cause even if you're wrong ❞
« Major ! Major! Merde! Merde! Merde! » Cette crise dirait depuis trop longtemps. Mais hommes ne partaient pas avant dans trois jours. C'était une soirée bien tranquille avec eux et tout a durement tourné. Un verre, puis un autre. Une bière par ici, une bière par là. On fêtait un des soldats. Je restais bien tranquille dans un coin, installé à un tabouret. La crise avait commencé sans prévenir, cette fois elle se rapportait plus à une crise cardiaque. Mon bras gauche s'est engourdi, ma mâchoire m'a abandonné, je commençais à être étourdi. Je me pris la poitrine sentant la douleur de plus en plus vive. Je pousse un cri de douleur. Je me souviens avoir vu les soldats se ruer vers moi et puis plus rien. J'ai eut tellement mal que j'en ai perdu connaissance. Je me suis réveillé sur un lit d'hôpital un soldat, Kramer, assit sur la chaise à côté de moi. Il s'est redressé en me voyant ouvrir les yeux. Il court à l'extérieur de la pièce pour appeler un médecin. Je tente de me redresser sur mes coudes, mais tous ces branchements me freine. Je regarde autour de moi et me laisse tomber sur le matelas. Si Clara débarquait ici, elle m'arracherait la tête. J'essaie à nouveau de me redresser et regarde sur la petite table à ma droit. J'y vois mon porte-feuille, mon portable, mes clefs, mes plaques. Je pousse un soupire et passe ma main dans mes cheveux, même les deux. L'infirmière arrive sur place. Elle prend mes signes vitaux et repart avec un sourire. Je ferme les yeux et maudit le soldat qui m'accompagne. « Major - » Je grogne et lui fait un signe. « Ferme-là. » le coupais-je. Je lui fis signe de partir et je retombe dans un sommeil, je n'avais plus d'énergie. J'ignorais que Clementine avait été appelé.
Depuis ce fameux soir dans la ruelle, je n’osais plus me rendre au travail à pied. J’avais peur de recroiser le détective Anderson. Il n’avait pas remis les pieds au poste de police, mais je sentais que son retour était pour bientôt et je n’avais pas eu la chance de parler au chef. Il était soit absent, soit occupé… En tous cas, il n’était pas accommodé pour me recevoir et je commençais à trouver que le temps pressait. Alors pendant que je devais paranoïaque et que je ne pouvais en parler à personne, je préférais mettre les chances de mon côté, pour me protéger et protéger les gens qui m’entourent et que j’aime. J’avais pris l’habitude de quitter le bureau, à la même heure qu’à la normale, lorsque le soleil brillait toujours. Alors, lorsque la nuit était tombée, j’étais chez moi, en sécurité, en compagnie de mes trois chiens. Comme ce soir-là. J’étais tranquillement assise devant le téléviseur, mon assiette sur les genoux. Je regardais les nouvelles. Eh oui, ma vie n’est pas très intéressante, quand on y pense. C’est à ce moment-là que mon téléphone sonna. C’était Claire. Quelques semaines s’étaient écoulées depuis notre dernière conversation. Claire était mon amie, elle était infirmière et travaillait à la Ottawa Hospital. « Hey! Comment vas-tu? » Lui dis-je en lui répondant, toute souriante. Mais ce sourire s’effaça aussi rapidement qu’il s’était affiché sur mon visage. « Clem!? Alors que je faisais ma ronde, un peu plus tôt, j’ai entendu deux soldats discutés et ils n’arrêtaient pas de mentionner ton nom. Je ne sais pas si c’est toi, mais des Clementine, ça ne court pas les rues, surtout à Ottawa… » Je ne sais pas c’est parce que je ne pensais qu’à Billy ces jours-ci, même si je lui avais dit que je lui dis que je le laisserais vivre une bonne vie, sans moi, mais alors qu’elle me parlait de soldats et d’hôpital, j’ai immédiatement fait le lien… Ce n’était peut-être pas lui comme Claire me l’avait mentionné, mais peut-être que c’était lui. J’ai alors remercié mon amie de l’information, avant de terminer l’appel et de quitter mon appartement en vitesse. La dernière fois que j’avais vu Billy, c’était dans cette rue, quelques jours plus tôt et il était parti avec difficulté. Maintenant, je ne pouvais penser qu’au pire. La distance entre mon appartement et l’hôpital n’était pas très longue, mais cette fois-ci, le temps m’a paru plus long. En arrivant sur les lieux, j’ai stationné ma voiture et je me suis dirigée vers l’entrée principale, en courant. Lorsque j’ai croisé le bureau des admissions, j’ai demandé où se trouvait SA chambre. Je croyais avoir de la difficulté, mais ça n’a pas été le cas. Merci Seigneur! J’ai pris les différents couloirs pour m’y rendre. Il était endormi, lorsque je suis arrivée dans le cadre de la porte. J’ai jeté un coup d’œil rapide autour de moi, comme si je m’apprêtais à faire quelque chose d’illégal, puis je suis entrée dans la chambre, avant de prendre place à ses côtés.
COSMIC SHEEP.
( up and away )
Billy Heyerdahl
posts : 149 points : 184 name : Andie, RIUM. faceclaim : Josh Duhamel (angel dust, tumblr) âge : 43 ans job : Major dans l'armée Canadienne heart : Prit par une brune depuis des années, ça me tue comment elle me manque, je la veux. Elle.
( Jeu 2 Fév - 4:45 )
Billy & Clementine
❝So if you're mad, get mad, don't hold it all inside, Come on and talk to me now. Hey there, what you got to hide? I get angry too, well, I'm alive like you. When you're standing at the cross roads, And don't know which path to choose, Let me come along, 'cause even if you're wrong ❞
« Il vous faut un coeur Bailey... Ces cinq dernières années lui ont donné un parcours difficile.. Si vous n'avez pas un coeur dans l'année qui suit, je suis navré, mais vous ne survivrai pas. » Ces mots me sont passé dans la tête pendant tellement longtemps, suite à ce rendez-vous il y a trois semaines tout au plus quatre. Ma mort éminente me hante. J'ai beau pensé que j'allais mourir sous peu, je faisais tout pour faire paraître l'inverse. Personne n'était au courant. Personne n'était réellement au courant de mes problèmes de coeur, ou encore de mes faiblesses. Certaines personnes en ont été témoins, des soldats, la femme de ma vie. Des moments que je n'ai pas su contrôlé. J'ai toujours su, en cinq ans, freiner les crises, mais depuis quelques temps, je n'y arrive plus et c'est une raison de plus de rester à la maison, avec ma soeur, lui donner la chance d'avoir son frère pour une fois, avant que la faucheuse passe me chercher sous ses yeux. Me voilà maintenant dans un lit d'hôpital et je sais qu'une personne à qui je tiens va passer cette porte, inquiète. Qui ce serait, sûrement Clara, il n'y a qu'elle dans mon dossier. Le seul numéro à rejoindre, c'est mon père, mais étant donné qu'il est décédé, l'hôpital n'est pas assez stupide pour ne pas appeler ma soeur. Tous les deux avons un dossier ici. Elle pour ses problèmes de respiration et moi pour mon opération aux yeux et désormais mes problèmes de coeur. Je savais que j'étais à l'hôpital, mais j'étais épuisé par les médicaments qui m'étaient donnés. J'étais parti dans un monde qui me restait inconnu. J'ai senti une présence dans la pièce, mais je ne pouvais pas dire qui c'était. J'étais prit dans cet autre monde. Je n'ai aucune idée combien de temps c'est passé, mais j'ai finis par ouvrir les yeux en fixant le plafond. Je sens une main sur la mienne. « Clara ? »
C’était tout simplement insupportable de voir Billy, étendu dans ce lit d’hôpital. Je n’avais aucune idée de ce qui se passait avec lui. Personne ne voulait me donner d’information. Les infirmières qui entraient et sortaient de la chambre, agissaient comme si je n’étais pas là. De toute façon, je fixais silencieusement Billy, en attendant qu’il se réveille. Le temps s’écoulait et il était toujours inconscient. Des soldats sont passés, mais lorsqu’ils se sont aperçus que quelqu’un était là, ils ont rebroussé chemin. Après tout ce que nous avions vécu, autant ce qui s’est produit il y a vingt ans que ce qui s’est produit dans les derniers jours, j’étais inquiète. Je pense que je n’ai jamais arrêté de m’inquiéter pour lui, même si je ne savais pas où il était. Après quelques temps, j’ai décidé de m’approcher un peu plus du lit et de serrer sa main dans la mienne. Je voulais qu’il sache qu’il n’était pas seul dans cette épreuve. Certes, Clara était probablement dans les parages, mais je ne l’avais pas croisé encore. « Clara ? » Billy venait de se réveiller. Il avait les yeux ouverts, fixant le plafond. « Hey ! » Dis-je, avec un léger sourire, inquiet. « C’est Clem. » Ajoutais-je. Il s’était certainement rendu que ce n’était pas la voix de sa sœur, mais je trouvais important qu’il sache que c’était moi. J’étais ici, mais peut-être qu’il allait me jeter à la porte. Peut-être qu’il n’accepterait pas ma présence. Après tout, nos deux dernières conversations n’avaient pas été très joyeuses.
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Billy Heyerdahl
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( Ven 3 Fév - 3:44 )
Billy & Clementine
❝So if you're mad, get mad, don't hold it all inside, Come on and talk to me now. Hey there, what you got to hide? I get angry too, well, I'm alive like you. When you're standing at the cross roads, And don't know which path to choose, Let me come along, 'cause even if you're wrong ❞
Un lit d'hôpital, c'était bien différent qu'un lit à l'infirmerie militaire. Les lits sont plus confortable que je ne l'aurais cru. Il faut le dire que je ne m'attendais à rien, je n'ai jamais connu l'hôpital, que l'infirmerie dans la terre d'un étranger. Je n'étais pas resté réveillé bien longtemps, je m'étais endormi quelques minutes après mon dernier réveil, j'étais tellement épuisé que je n'avais pas su resté conscient. Depuis trop longtemps je me battais pour que ça n'arrive pas et on dirait que cette fois j'étais soulagé. C'était terminé le combat, je devais le comprendre, je n'étais plus à la guerre, à l'armée, c'était la vie maintenant, la réalité. Je faisais face au gens que je faisais souffrir, je ne pouvais pas me cacher pour ne pas les voir. Je vivais sous le même toit que l'une d'entre elle. Je vivais dans la même ville que ces personnes auxquels je tenais, je n'étais pas à des kilomètres, j'étais sur place. J'étais présent, mais je ne l'étais pas. Lorsque j'ai ouvert les yeux, je savais une présence à côté de moi, féminine, mais sur le coup, j'ai cru à Clara. C'était ce qu'il y avait de plus logique. Je craignais la pire scène, les grosses larmes, la crise d'hystérie. Tout ce que j'eus fut... « Hey! » Cette voix, ce n'était pas ma soeur. Mais... Mais... Comment. Comment est-ce qu'elle a su, comment est-ce que... Je suis resté bête, perturbé. C'était pire que ma soeur. Si elle apprenait ce que j'avais, elle ferait sûrement le lien très rapidement et je sais très bien qu'elle s'en veut beaucoup de mon départ et qu'elle sait très bien qu'elle est la cause principale. « C’est Clem. » La réponse pousse mon coeur à battre plus vite. J'entend la machine s'emballer au même rythme que mon coeur Je serre les dents et dans un réflexe je retire agressivement ma main de sous la sienne. Hors de question que je lui dise ce qui se passe, je n'ai pas besoin de pitié. Surtout pas la sienne. Je ferme les yeux et pousse un soupire. « Qu'est-ce que tu fais ici Clem ? » J'avais trop de questions dans mon esprit sur le moment, mais je devais y aller un instant à la fois.
Je ne sais pas pourquoi j’ai réagi aussi rapidement, lorsque Claire avait décidé de m’appeler m’avertir d’une possible hospitalisation pour Billy. La mention de mon nom m’intriguait et encore plus venant de deux militaires. Le lien dans ma tête s’était fait rapidement et je m’étais rendue à l’hôpital, en m’imaginant le pire, alors que je ne savais même pas s’il s’agissait de mon nom. Peut-être qu’il y avait une autre Clementine dans les environs. Peut-être même qu’elle ne vivait même pas à Ottawa. Ou même au Canada. Tout se concrétisa lorsque je me suis présentée à l’accueil. En mentionnant son nom, la jeune femme assise derrière le comptoir m’informa qu’il était bel et bien ici et me donna le numéro de sa chambre. Les heures s’écoulaient et Billy était toujours endormi. J’avais passé tout ce temps à le regarder, en silence. Sa première réaction a suivi mon geste. Celui de lui prendre sa main dans la mienne. Il a cru qu’il s’agissait de Clara, sa sœur. Étrangement, je ne l’avais pas vu. Avait-elle été avertie? C’était l’une des nombreuses questions que je me posais. Le cœur de Billy s’emballa tout juste après lui avoir dit que ce n’était pas sa sœur, mais moi. Il retira agressivement sa main de sous la mienne. « Qu'est-ce que tu fais ici Clem? » Je sentais que j’avais eu raison de croire qu’il ne voulait pas me voir ici, mais je voulais qu’il sache que peu importe ce qui s’était produit entre nous, je ne voulais que son bien, même si je n’avais pas été la meilleure pour réussir par le passé. « Je… J’ai une amie qui travaille ici et elle a entendu deux soldats discutés dans le couloir et il parlait de… moi. Ou du moins, c’est ce qu’elle croyait puisqu’elle ne connait pas beaucoup de Clementine… Sans réellement savoir s’il s’agissait de toi, j’ai conduit jusqu’ici pour en avoir le cœur net… Je suis ici depuis quelques heures maintenant. J’attendais que tu te réveilles. » Lui dis-je, en toute honnêteté. J’étais très inquiète, mais je ne voulais pas le forcer à parler, s’il n’en avait pas envie.
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Billy Heyerdahl
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( Ven 10 Fév - 4:16 )
Billy & Clementine
❝So if you're mad, get mad, don't hold it all inside, Come on and talk to me now. Hey there, what you got to hide? I get angry too, well, I'm alive like you. When you're standing at the cross roads, And don't know which path to choose, Let me come along, 'cause even if you're wrong ❞
L'hôpital... J'avais toujours détesté l'hôpital et même l'infirmerie à mes séjours multiple en pays étrangers. Si ça ne dépendait que de moi, je n'y serais jamais rentré, quite à mourir sur la chauffé froide. Il faut croire que mes soldats tenaient trop à moi pour me laisser trainé la et partir le feu au cul. Il m'aimait trop pour me laisser mourir. Je suis touché par se geste, je l'avoue, mais l'hôpital... Me voilà, prit dans lit avec le soluté d'un côté et Clementine de l'autre. Ô Clémentine... Moi qui voulait la garder loin de tout ça, lui épargner cette souffrance, malgré tout ce que j'avais enduré à cause d'elle. Elle est là, à mes côtés et je ne sais pas quoi lui dire, ou plutôt comment lui dire. Je n'arriverais pas à lui mentir. Je ne réussirai sûrement jamais. Lui cacher des choses, ça oui je le peux, simplement en évitant le sujet. Mais comment éviter le sujet lorsque le sujet, elle en est témoin et que pour rajouter du vin dans mon eau qui me retrouve dans un lit d'hôpital. Je pousse un soupire et contemple encore le plafond. Les tuiles sont affreusement sale, j'ai l'impression de voir la crasse me parler et vouloir se jeter sur moi. J'exagère peut-être, je l'avoue. Tout pour me tenir loin de la conversation avec elle. « Je… J’ai une amie qui travaille ici et elle a entendu deux soldats discutés dans le couloir et il parlait de… moi. Ou du moins, c’est ce qu’elle croyait puisqu’elle ne connait pas beaucoup de Clementine… Sans réellement savoir s’il s’agissait de toi, j’ai conduit jusqu’ici pour en avoir le cœur net… Je suis ici depuis quelques heures maintenant. J’attendais que tu te réveilles. » Il faut croire que malgré la grandeur de cette ville, le monde est petit. C'est vrai qu'il est rare de trouver une Clementine. Je ne comprenais pas comment mes soldats avaient bien pu parler d'elle, je n'avais jamais mentionné son nom lorsque je leur parlais de cette fille qui m'avait brisé le coeur et celle qui le faisait battre. Il faut dire que se sont les mêmes personnes. « Je suis réveillé maintenant. Tu peux y aller. » J'étais froid, distant, non pas que je ne voulais pas de sa présence, je ne voulais pas que le doc débarque avec sa grande langue et qu'elle découvre le poteau rose. Je me redresse en position assise en grimaçant et me prend la tête entre les mains en soupirant. « Vas-t'en... S'il te plait. » Je tourne la tête vers elle. Je ne voulais pas être seul, mais je n'avais pas envie de la faire souffrir.
JJe ne sais pas ce qui m’a prise de me précipiter vers l’hôpital, alors que j’avais l’impression qu’il ne voudrait pas me voir. Par contre, je ne pouvais m’empêcher de penser au pire et ce n’est pas parce que je lui ai brisé le cœur à maintes reprises que j’ai arrêté de penser à lui et que je ne veux pas son bien. Je ne sais pas combien d’heures j’ai passées, assise à ses côtés à attendre qu’il se réveille. Au départ, je n’osais pas y toucher, mais après tout ce temps à le fixer, j’ai décidé de m’approcher du lit et de serrer sa main, dans la mienne. C’est à ce moment qu’il a ouvert les yeux. Il m’a prise pour sa sœur, mais je me suis rapidement identifiée. À quoi bon se faire passer pour Clara? Je voulais qu’il sache que je tenais à lui, même après notre dernière conversation. « Je suis réveillé maintenant. Tu peux y aller. » J’ai hoché la tête négativement. Je ne voulais pas le laisser seul. Je ne pouvais tout simplement pas. Je ressentais qu’il était froid et qu’il ne voulait aucunement me parler. Billy se redressa avec difficulté avant de prendre sa tête entre ses mains et d’ajouter : « Vas-t'en... S'il te plait. » j’ai encore une fois hoché la tête. Il n’allait certainement pas se débarrasser de moi aussi facilement. Il tourna finalement la tête vers moi et c’est à ce moment que j’ai décidé d’ouvrir la bouche. « Non, je n’irai nulle part. Je ne vais pas te perdre, une fois de plus. » Je me fichais complètement de ce qu’il allait me donner comme excuse. Je n’allais nulle part, point final.
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Billy Heyerdahl
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( Mer 15 Fév - 18:58 )
Billy & Clementine
❝So if you're mad, get mad, don't hold it all inside, Come on and talk to me now. Hey there, what you got to hide? I get angry too, well, I'm alive like you. When you're standing at the cross roads, And don't know which path to choose, Let me come along, 'cause even if you're wrong ❞
Faire vivre cette situation à Clem me rendait fou, même malade. Lui montrer que je tenais encore à elle par les simple battements de mon coeur me tuaient. Je n'avais pas envie de revivre ce qui c'était passé il y a plus de vingt ans. Je la regarde, là, installé à mes côtés avec ce regard de chien battu. Elle était inquiète, elle se posait des milliards de questions. Tout ce voyait dans ses yeux, elle était malade de me voir dans cet état. À la regarder, je voyais bien qu'elle tenait encore à moi, mais il était hors de question que je continu dans cet ligné. Je pousse un soupire et me plie en deux. Je lui ai demandé de partir, je l'ai supplié. « Non, je n’irai nulle part. Je ne vais pas te perdre, une fois de plus. » Elle avait cette entêtement qui lui était propre. J'ai tourné la tête vers elle. Je n'ai pas vu le médecin, mon cher ami, entré dans la pièce. « Je vais te dire Billy, cette fois tu y es passé proche. T'as pas compris les conseils que je t'ai donné y'a trois semaines ? Oubli l'alcool, ton coeur ne tient pas. Il ne tiendra pas. En faisant ça, tu réduis ton espérance de vie et tu le sais. Faut te trouver un coeur au plus vite. Si on ne se dépêche pas, tu vas mou- » Il lève enfin les yeux sans finir son mot, sa phrase. Je le fixe les yeux rond réalisant qu'il venait de tout dévoiler, ou presque à Clementine qui se trouvait à ma droite. Il me dévisage la mâchoire démonter. Il cale sa tête dans ses épaules croisant mon regard noir. « Je... Je vais y aller... Appelles-moi quand tu seras prêt à me parler. » Et il disparaît sans prévenir. Je serre les dents et fermes les yeux, j'attend ses réactions.
S’il croyait que je n’allais pas lui tenir tête, il avait tort. Billy ne voulait pas me parler. C’est parfait. Je pouvais vivre avec ça. Par contre, ça ne pouvait durer bien longtemps. À vrai dire, il n’était pas en position pour me garder dans l’ombre. Pas maintenant. Il était dans un lit d’hôpital et il ne semblait pas être dans le meilleur des états. Si Claire m’avait téléphoné, ce n’était pas parce qu’il s’était brisé une cheville. Bily décida de retourner sa tête vers moi. Je ne savais pas s’il allait finalement me dire ce qui se passait ou s’il allait me supplier de le laisser seul. S’il optait pour le second choix, il allait s’apercevoir que je n’étais pas prête de baisser les bras, avec lui. « Je vais te dire Billy, cette fois tu y es passé proche. T'as pas compris les conseils que je t'ai donné y'a trois semaines ? Oubli l'alcool, ton coeur ne tient pas. Il ne tiendra pas. En faisant ça, tu réduis ton espérance de vie et tu le sais. Faut te trouver un coeur au plus vite. Si on ne se dépêche pas, tu vas mou- » Son médecin venait d’entrer dans la pièce, sans même regarder s’il y avait quelqu’un avec son patient. Lorsqu’il s’est rendu compte de ma présence, il s’arrêta net. Je le fixais, sous le choc. Il cala sa tête dans ses épaules et ajouta : « Je... Je vais y aller... Appelles-moi quand tu seras prêt à me parler. » Puis, il quitta la pièce. Je ne sais pas combien de temps je suis restée, silencieuse, à fixer le vide. Je n’osais pas le regarder et encore moins croiser son regard. Je ne savais pas si c’était de la tristesse ou de la colère que je ressentais. « C’est de ma faute tout ça, hein !? » J’avais ruiné sa vie, il y a vingt et un ans et je continuais aujourd’hui.
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( Ven 17 Fév - 6:02 )
Le sac était vidé, vidé par une personne qui ne sait pas tenir sa langue. Je ne pourrais pas en vouloir à mon médecin, il était un agneau comparativement à moi. C'était le meilleur en ville, le meilleur cardiologue, il savait bien comment traité les patients de mon genre. Les patients qui préfère mourir seul qu'embêter ceux qu'il aime avec ses soucis de santé. J'étais l'un d'eux. Personne n'était au courant de ce qui m'arrivait, pas même mes soldats. Ils savaient bien que quelque chose n'allais pas bien. Mon médecin savait qu'il ne pouvait en parler à personne, du moins pas sans mon accord. Il venait justement de faire cet erreur devant celle qui ne devait absolument pas le savoir. Lorsqu'il est parti, j'ai vu son regard changé. Elle venait de recevoir un coup en plein coeur. J'ai baissé la tête entre mes épaules, j'ai fermé les yeux et soupiré. Je sens le froid plané dans la pièce, la distance se forger entre nous. Elle est immobile, sûrement démolie. J'ai l'impression de savoir ce qu'elle pense. « C’est de ma faute tout ça, hein !? » Et voilà, c'est exactement ce que je pensais. Je sens la froideur me prendre. Je dois me détacher de cette histoire. Je dois profiter de la situation pour l'éloigner de moi. « Je te l'ai dit, on m'a tiré à trois reprises dans la poitrine. C'est un peu normal que mon coeur en a subit des conséquences. Oui, c'est de ta faute si je suis partie, oui c'est de ta faut que je ne sois jamais revenu, ce qui ferait par intérim que tu es responsable du fait que je n'ai pas déjà un nouveau coeur parce que je voulais me tenir loin de toi. Tu m'as fait souffrir Clem. Tu me fais souffrir. »
J’étais peut-être égoïste de penser de cette façon, mais c’était ce qui est était le plus probable. Tout a commencé parce que j’étais décidée de protéger mon stupide frère, alors qu’il était l’unique responsable. Je voulais tellement me rattraper avec lui depuis nos retrouvailles dans le parc que j’en oubliais ce qu’il voulait réellement. Il était clair qu’il ne voulait pas que je sois mêlée à sa nouvelle vie et comment lui en vouloir? « Je te l'ai dit, on m'a tiré à trois reprises dans la poitrine. C'est un peu normal que mon coeur en a subit des conséquences. Oui, c'est de ta faute si je suis partie, oui c'est de ta faut que je ne sois jamais revenu, ce qui ferait par intérim que tu es responsable du fait que je n'ai pas déjà un nouveau coeur parce que je voulais me tenir loin de toi. Tu m'as fait souffrir Clem. Tu me fais souffrir. » Est-ce qu’il disait ces choses pour me donner raison, pour que je lui fiche la paix? D’une façon ou d’une autre, ça m’avait touchée… Mais encore, j’avais couru après, pas vraie? J’ai déposé mon regard sur lui. Depuis l’entrée du docteur dans la pièce, je n’avais pas osé le regarder, de peur de fondre en larmes, mais je ne voulais pas lui montrer mes sentiments. J’en avais assez de pleurer. Après un instant, j’ai décidé qu’il était temps d’abandonner. Je me suis levée, sans dire un mot pour partir.
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( Dim 19 Fév - 5:06 )
Ces derniers temps, je parlais seulement pour lui faire mal. Je sentais toute sa souffrance me traverser les os. La faire souffrir me faisait mal, mais j'en sentais le besoin. Le besoin de la voir, de l'entendre souffrir. J'avais dévalé, la vérité agencé de mensonges. C'était mon point fort. Rassurer ou détruire. On pourrait dire que c'était ma devise. Ma langue était fourchue, sale. J'avais mal. Je vois son visage se décomposer. Mon coeur se serre et encore une fois le moniteur s'emballe entre elle et moi. Elle se lève. Elle passe devant le lit. Je la suis des yeux et elle quitte la chambre. Je ferme les yeux, le moniteur devient fou, il y a même des bips qui devenait agressant. Je pousse un soupire. Je ne peux pas me résoudre à la laisser partir, pas dans cet état. J'ai beau vouloir la faire souffrir, je n'y arrive pas. Pas cette fois. Je repousse les couvertures et pose mes pieds tremblant au sol. Je ferme les yeux et me lève. Mes jambes trembles, mais peu importe. J'arrache les fil qui me rattache au machine et je titube vers la porte de sortie. Je m'accroche au cadrage de porte et ça recommence. Mon coeur se serre. Je m'accroche au cadrage de porte. Je pousse un cri de douleur, mon coeur flanche à nouveau. Mes jambes m'abandonne et je m’effondre contre le sol en plein couloir. J'entend les infirmières paniquer. « OH MERDE! MAIS QU'EST-CE QU'IL FAIT LÀ! QU'EST-CE QU'IL FAIT HORS DE SON LIT! VITE !! » Je suis au sol, je convulse.
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